jus-dicaire

Outreau, Omar Raddahd et Karim.

Dans le cirque des jeux de rôles de la vie, il y cette marcarade autour du thème de la justice des hommes : le tribunal.

Costumés, grimés, il s'adonnent avec une théatralité sans retenue à un jeu que les plagiats humoristiques parviennent rarement à atteindre. Un paroxisme du ridicule vient cependant d'être approché depuis quelques jours avec la condamnation de Me Karim Achoui, ses avocats de la défense (souvent en pleine conscience) appellent à l'injustice, au racisme, l'un d'eux a même cité Outreau.

"Quant à Karim Achoui, qui juste avant le procès avait publié un livre mettant en cause un commissaire de police dans sa tentative d'assassinat, il a poussé la provocation jusqu'à festoyer pendant le délibéré.Assigné dans un duplex du palais de justice avec huit autres accusés comparaissant libres, l'avocat s'était fait livrer huîtres, foie gras, champagne et caviar". (Source Le Point)

Outreau, ce sont de petites personnes accusées, salies et emprisonnées injustement dans des géôles où ils ont subis les pires humiliations, cette désastreuse affaire à tué une partie de leur vie et celle à venir.
Maître Karim Achoui, défenseur attitré de la racaille fortunée a profité de ses connaissances des textes rédigés par quelques hommes pour en libérer d'autres, sa complicité avérée avec un bandit notoire vient de lui valoir quelques années d'emprisonnement et pourtant il la ramène encore  : il entame une grêve de la faim depuis quelques jours pour "clamer son innocence".

La justice serait qu'il cumule la souffrance de ceux à qui ses clients innocentés par sa perversité ont fait le mal.


19 décembre 2008