vita dolce

À chacun sa manière de s'aérer pour échapper aux turpidudes (nombreuses!) de la vie.
Moi j'enfourche ma Vespa de 40 ans d'âge, je roule à 40 à l'heure et je chante des chansons de 40 ans.
Et aujourd'hui je chante celle-là en traversant Cannes, parce-que je la connais par coeur :

"Tous les soirs sans fin,
Je traînais sur ma Vespa,
Dans mon gilet de satin,
C'était la dolce vita.
Je cherchais l'aventure,
Jusqu'au petit matin,
Je me prenais pour Ben-Hur,
En conduisant d'une main"

Bon, je ne chante pas nonnnn plus à tue-tête en arrivant au feu rouge, hein ! Et puis je sens bien dans mon champ de vision les Cannois sous leur meilleure profil identitaire qui lorgnent mon engin en se demandant je n'sais quoi sur mon truc qui pétarade, chevauché par un (p'tit) gars mal rasé en chemise blanche qui n'a pas de casque Momo, de scooter en plastique noir ni de tatouage..

  
Jo - Joe-bar 28 août 2009

lecture...

Pas facile de choisir un livre.
Qu'on soit lecteur patenté ou amateur du roman de l'été, comment choisir l'histoire qui procurera l'évasion recherchée ? Celle qui nous transportera et modifiera immanquablement notre manière de penser ?
Alors évidemment, il y a ceux qui ont fait leur profession de donner leur avis et qui le livrent aléatoirement et sous grasse rémunération à la « grande presse », mais difficile d'accorder notre confiance à ces gens qui n'ont eux-mêmes jamais été confronté à la critique littéraire...

J'aime bien le bouche à oreille sans prétention du style « j'ai adoré ce livre », « je pense que ce livre vous plairait », « tiens, j't'ai ach'té ça » (plus rare) bien que j'aie tendance à privilégier la flânerie chez le libraire, mais arrêtons de nous faire pigeonner par ces têtes de gondoles connement placées sur notre chemin dans les grands magasins !! Pourquoi donc ne pas prendre le temps de choisir un livre comme on le ferait pour un DVD, pour l'achat d'une bonne bouteille ou la sélection d'un resto ? Le dernier bouquin que j'ai lu, on me l'a prêté car je n'avais pas rechargé à temps (ou été trop goinfre avec le précédent), il s'appelle « D'autres vies que la mienne ».
Pour les raisons de marketing et attirer l'œil du chaland, le bandeau qui entoure ce genre d'ouvrage résume en langage parlé ce que le titre longuement recherché pour des raisons évidentes de subtilité ne pourrait présenter. Généralement, il s'agit d'une phrase choc à la Ici Paris : « j'ai couché avec ma mère », « le curé est un dealer » ou plus soft « dans ma vie avec Keith Richards », mais le plus souvent, on affiche avec fierté les prix remportés.
Alors là, on a de tout (et surtout de pas grand-chose) ; et sur celui précité c'est :
- prix des lecteurs de l'Express
- grand prix Marie-Claire du roman d'émotion
- prix Crésus. ( Fédération Française des chambres régionales de surendettement social ».

Waouh, quelle distinction ! En fait, il s'agit simplement d'un réalisateur de films connu qui sort de sa grande -ils sont beaucoup à l'intérieur- bulle pour nous raconter les malheurs qui sont arrivés à d'autres, et qu'il a entraperçu à un tournant de sa vie. L'égo de ces stars est à ce point dimensionné qu'à un moment il faut qu'il racontent leur vie, qu'on oublie les conditions de la notre pour s'épancher un peu sur la leur ; à nos frais bien sûr. Aucune leçon de vie n'est à tirer de ces vomis autobiographiques, « ça » ne sert à rien d'autre qu'à leur donner la sensation d'obtenir une légitimité auprès du peuple avant de s'empresser de rejoindre la prochaine soirée pipeule où leurs pairs les congratuleront pour leur « œuvre ».

Jo – intifada connerie
24 août 2009

nu

Il y a ceux qui courent pour atteindre le meilleur, ceux pour lesquels l'image de la réussite est primordiale.
Il y a ceux qui traversent l'existence sans se poser d'autres questions que l'acquisition d'une TV à écran plat ou de la nouvelle Mégane.
Il y a ceux qui réfléchissent trop et sombrent inévitablement dans la déprime.
Il y a ceux qui ne pensent à rien et ne se soucient pas du lendemain.
Il y a des gentils fous.Il y a des méchants perfides.
Il y a vous,
Il y a nous.

"Nous vivons sur la même planète sauf que nous ne vivons pas à la même enseigne. Je veux seulement vivre ma part d'existence sans puiser dans celle des autres. Je suis venu au monde nu, je le quitterai nu ; ce que jepossède ne m'appartient pas. Aucune chose sur terre ne t'appartient vraiment, même pas la tombe qui te fera poussière parmi la poussière."Yasmina Khadra - L'attentat

Jo - je vous salue, Marie (on est le 15 août!)

Mister Fred

Après un petit échange sur My Space, FB m'a fait la gentillesse de rédiger un p'tit mot...

Sympa le p'tit mot sur le blog.... merci. Pour le boeuf au bord de la piscine ou de la cheminée, pourquoi pas !
: -))
Bonne continuation
Fred


12 août 2009