highway to the show !

36 années d'existence, 200 millions d'albums vendus et 2 dates de concert en France, ça créé l'évènement !
Je n'y ai pas été pour raconter "j'y étais" (oui, je n'ai pas de compte sur Facebook...) mais plutôt pour accompagner un ami venant specialement de Corse pour l'occasion. Pour tout dire, j'y allais même un peu à reculons du fait du peu d'intérêt porté à ce genre musical (je n'ai plus 15 ans depuis un moment) et d'un certain manque de motivation à me mêler à la masse des hard-rockers quadra sur le retour, d'autant qu'une alerte météo planait sur ce concert en plein air...

A l'approche des énormes cornes rouges gonflables qui couvrent la scène, j'ai vu du monde 4h avant le début du concert et la plus grande file d'attente de ma vie. J'ai vu des stands de Kro partout. J'ai vu des gens patients. J'ai entendu de l'italien et du Lyonnais qui criaient leur identité dans la foule, des Savoyards qui arboraient leur drapeau aussi. Sous mon poncho qui ruisselait, j'ai couru pour arriver dans les premiers (ça c'était la volonté de mon accompagnateur afficionado), on a grugé (pour la même raison) et les grilles se sont ouvertes sur la pelouse face à la scène.
J'ai vu l'avant première partie, la première partie. Puis à 21h la lumière s'est éteinte... pour se rallumer sur AC/DC !

Et là, j'ai su.

44 000 personnes qui se déplacent parfois de loin et au tarif de 70€/tête pour voir et écouter 5 gars, c'est qu'il faut avoir des souvenirs de bonne qualité ! Au milieu d'un parterre évidemment conquis, ces quinquas bien en forme n'ont pas lésinés sur les moyens pour offrir un show à la hauteur de leur dimension en ne jouant pas la "staritude" des nazes, le chanteur et le guitariste leader ont développé un réel élan de sympathie envers leur public. Pas de mauvais humour, pas d'allusions grasses, pas d'obsenité et pas de vulgarité mais un vrai sens du respect du début à la fin du show où aucun coin de scène ne fut oublié pour rester au plus près de tous.
Dans le public, pas de mauvais mots ni de mauvais geste, pas de bousculades, pas de bagarre, juste une communion entre passionnés d'un même style musical, la pluie amenant une dimension intense à la magie de l'instant. Et c'était sacrément chouette !!

Allez, je suis (en partie) réconcilié avec l'humain, peut-être vais-je envisager d'aller voir un match de foot. Nan, j'déconne...

Un extrait ici :


Jo - en continu
17 juin 2010

conjonction (s)

Je t'attendais.

Je ne t'ai pas cherché, je savais que tu allais arriver.

J'avais déja connu ces instants. Rares, profonds. Oh, pas ces coups de foudre musicaux qui ne durent qu'un temps,
mais ces rencontres qui réchauffent doucement le sang.

Rares. Profondes.

"Le temps se fige, la folie paraît normale" dis-tu.
A ton écoute, me suis arrêté et me suis approché. Le bruit environnant s'est effacé pour céder la place à ton espace.


Comme d'autres avant toi, je vais te garder une place au fond de moi. Pas de jalousie ou de possessivité avec cette magie, ce n'est pas te souiller que de vouloir partager cet instant de sérénité.



Jo - interférence

"partir" - Ben Oncle Soul.


fais ta version

"Je n'aime pas les gens indifférents à la vérité". Pasternak dans HHhH.

Si l'actualité vous touche au point de porter un jugement sur les récents éléments de l'attaque du bateau des ONG par l'armée israélienne, ne vous laissez pas embarquer par l'"information" et la ferveur populaire mais construisez plutôt votre opinion sur des éléments concrets pourtant présentés aux premières heures, puis occultés au fil des jours pour gommer l'impartialité qui fait parfois défaut aux relayeurs de l'information... ceux-là même qui fabriquent l'opinion.

(rdv au moins jusqu'à la minute 2.24)
http://www.dailymotion.com/video/xdirfw_armee-israelienne-attaque-le-bateau_news
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Et puis, si tu fustiges la fuite de BP et toutes ces méchantes compagnies qui font du fric sur ton dos,
- qui font transiter leur merde par bateau,
- qui polluent les oiseaux,
- qui sont des catastrophes écolos,
commence donc par changer tes habitudes, pauv' nigaud.

Les dérivés du pétrole : le bateau qui va t'emmener cet été briller à Porto Vecchio, ton iPhone et/ou ton iPad, tes ordinateurs/climatiseurs/fibres synthétiques/déodorants/crèmes/
vernis/ teintures pour cheveux/parfums/capsules de vitamines/chewing gum/ballon de foot et pleinnnnn d'autres éléments indispensables à ta survie.
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Puis si après ça t'es arrivé jusque là,
viens je t'emmène avec moi /
devant un verre de rosé sous cette chaleur d'été /
on recomposera la vie avec philosophie /
ton esprit ne sera plus à la peine sous les mots de l'Oncle Ben /
on se laissera porter vers de nouvelles pensées, bercés par de nouvelles idées /
et gommer sans coup férir ce qui pourrait nous faire souffrir, yeaaaaaah !






Jo - facteur

6 juin 2010