des zamour

"Quand le soleil sort des nuages, il fait meilleur." "Carrefour n'est pas un discounter." "Une Reine sans olives, c'est n'importe quoi." "les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes." Au jeu de de l'évidence, les 3 premières phrases sont de moi, la dernière a provoqué une polémique alimentée par le sein généreux de Dame Média, traqueuse du politiquement incorrect. Plainte de la Licra et du Collectif Banlieues Respect pour "propos haineux", menace de licenciement du Figaro et mépris du pipeul bobo bien à l'abri dans son cocon parisien. Houuuuuuuu, qu'il est méchant !! Jo - beuz 26 mars 2010

zone extrême : le cas de conscience

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres,
Caché derrière nos apparences,
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
../..
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp."

Jean-Jacques Goldman


Dans le parcours de nos vies, on a tous des petits faits de gloire dont on se gargarise auprès de nos amis, mais ce sont les instants de lâcheté secrets, sur lesquels on nourrit un regret, qui devraient nous faire évoluer.


A contrario de ce a qui été débattu hier soir, la télé n'a-t-elle pas le pouvoir de nous prévenir, de nous faire arbitre pour ne pas subir mais réagir ? Si la violence se banalise sur les écrans de télé ou d'ordi, moi j'dis ok dès lors qu'elle nous prépare au pire, afin d'estomper la surprise et la peur une fois qu'on sera confrontés à la réflexion et à la décision.

La vidéo sur internet du gars qui se tord de douleur à égale distance de sa jambe et de l'épave de sa moto, ça me fait réduire mon allure en scooter ; le corps de ce gosse de 17 ans sans vie sur ce lit, ça me fait combattre les mecs qui roulent bourrés ; les images chocs de violences urbaines, ça renforce ma peur, ma méfiance et ma défense, etc... etc....


Un battage médiatique autour de cette diffusion thérapeutique comme pour la méga production "Home" aurait-il rassemblé plus de téléspectateurs ? Que fallait-il faire pour amener les gens à faire une (petite) introspection sur eux-même ? Un match de foot peut-être...
Sur plus de 22 millions de téléspectateurs hier soir, seulement 3,429 millions ont suivi cette expérience, 4 millions ont préféré Louis La Brocante sur la 3, plus de 6 millions une série TV sur TF1 et 527 000 "Moundir, aventurier de l'amour"... (source : http://tele.premiere.fr/Audience-tele)

Je le dis sans honte, j'ai larmoyé hier soir quand ces gens normaux, nos voisins, nos amis, nos frères et soeurs, (nous ?) abaissaient la manette 460 V sans qu'aucun spectateur ne lève la voix, aujourd'hui je suis en colère à la lecture de ces résultats d'audimat.

Mais alors, quelle conclusion tirer de tout ça ? Faire montre de laxisme et constater avec pessimisme que notre passage sur terre n'est qu'un turn-over ? Qu'on retournera poussière et qu'il n'y a rien à faire ? Se battre pour changer le monde ??
Pour ma part, aucun des deux ou peut-être leur synthèse : ouvrir nos sens et constater qu'on a beaucoup de choses intéressantes et enrichissantes à vivre. Connaître la béatitude et l'appréciation. Prendre son temps, tracer son chemin sans marcher sur les autres, aimer et respecter mais se battre pour ne pas se laisser emmerder parce-que les cons ça reste des cons...


Jo - Look at your life (R!)
18 mars 2010


"L'exceptionnel", il est normal/naturel/légitime de reconnaître l'exceptionnel : Victoire d'Honneur aux Victoires de la musique 2010.

La majorité des musiques de variétés que nous connaissons depuis des décennies tourne autour de 4 accords musicaux, le talent étant dans l'interprétation et les arrangements. Seulement 4 accords pour les couplets et les refrains et ce qui est d'autant plus amusant, c'est qu'il s'agit généralement des mêmes : Do/Sol/Lam/Fa

Evidemment, on ne causera pas des 3 notes "composées" à la va-vite entre 2 avions par D. Guetta qui donnent par je ne sais quelle magie des tubes dont je suis friand, mais ces 4 accords principaux permettent notamment à des chanteurs comme Renaud, Johnny, Obispo, Jean-Louis Aubert, Bruel de porter une guitare connectée durant leurs concerts. C'est ce qui m'autorise à jouer au troubadour branché devant mes filles en reprenant la gamme de Christophe Maé ou G. De Palmas.. ;-)

Cependant, il y a une particularité dans laquelle peu de musiciens s'engagent lorsqu'ils composent : c'est le changement franc de registre, la cassure d'une logique qui pertube son audition. A ce jeu, quelques comédies musicales s'y sont risquées mais comme ça, comme dans ce morceau-là, je ne l'ai jamais entendu. Une prise de risque aussi insensée pour parvenir à un résultat aussi mélodieux, à ma connaissance il n'y a que lui qui l'ait fait. Cette chanson date de 1974 et a été reprise par George Michael en 91, mais je crois que c'est avec l'émotion qu'il l'interprète le mieux. (elle commence à la minute 4.20)

Et puis j'aime bien qu'on rende des hommages à des gens vivants, en fait j'aime bien qu'on aime avant...


Merci Monsieur de la pile !

Jo - désaccordé

13 mars 2010

raining

La rhétorique du moment : (ad lib) "on l'savait que ça allait arriver", "c'est pas normal qu'on nous laisse comme ça", "mais qu'est-ce qu'ils attendent pour nous dégager ?"

Les digues qui cèdent sous la conjonction de phénomènes météo extraordinaires, des giboulés plus généreuses qu'à l'accoutumée, des mesures jugées trop prudentes sur une pandémie dont certains semblent regretter le recul, du froid, de l'eau, des soucis et plus d'sous!

La société s'enfonce dans la dépression quand elle a la sensation que le confort auquel elle aspire lui est ôté -ou plutôt celui auquel elle s'habitue- elle se refugie derrière la responsabilité. Celle des autres.La faute à la consommation, la nouvelle économie qui nous choye et nous préserve dans un cocon qu'elle a créé pour nous endormir et dans laquelle chacun finit par se laisser bercer.

"MON téléphone (tactile/high tech/machin chose avec plein de fonctionnalités qui ne servent à rien) ne marche pas ! Je réclame son remplacement et un cadeau de dédommagement" vocifèrent les uns à l'accueil de Carrefour. "JE juge cet avion pas fiable, j'exige de partir dans un autre" s'expriment 3 vacanciers français au retour de Sao Paulo en décembre dernier, "la pile que je vous ai acheté ne va pas dans mon réveil, alorscomment on fait maint'nant hein ?" dans le petit Photo-Store local...

Putain mais c'est quand qu'on parle d'amour, de love-story folles et passionnantes??

Mes parents vivent dans un petit village Corse d'une quarantaine d'habitants. Quand la crue emporte la moitié de leur jardin dans lequel ils auront passés de nombreuses heures de labeur, ils n'en n'appellent pas à la responsabilité du maire car construire à côté de l'eau, c'est beau mais c'est risqué. Quand la neige les prive d'électricité pendant des jours et plusieurs fois dans l'année suite aux intempéries, ils ne rouspètent pas après ERDF ; ils gèrent l'ouverture du congélateur dans lequel sont entreposés des ingrédients simples et essentiels, ils allument des bougies et attendent. Ils marchent aussi parce-qu'il faudra attendre la fonte de la neige avant de pouvoir circuler en voiture, la DDE s'occupant logiquement des grands axes afin de libérer le plus grand nombre. Oh, ils ont bien rouspété de manquer leur rendez-vous quotidien avec Pernaut mais comme ils n'y verraient que des gens se plaindre des intempéries...

L'acceptation et la reconnaissance de cette fatalité aux conséquences bien mineures au regard du vrai malheur leur donne une certaine philosophie dont notre société devraient peut-être un peu s'inspirer. Mais "prendre le temps de regarder et de penser" n'est l'adage que de ceux qui ont conscience de LA valeur, pour les autres, ce n'est pas encore l'heure...
Alors si tu es d'accord avec ça, clique sur le bouton rouge (et mets les watts):
http://www.machine-a-pets.com/?referer=effiliation_machine_ida1395024025 sinon relis :-)

Jo des sources - bili-bili-bili


10 mars 2010

confessional

"ça fait 2 ans que je suis un petit con... j'ai fait beaucoup de conneries!" confesse Brian Joubert à l'issue de sa décevante prestation.
"J'ai été infidèle, j'ai eu des liaisons, j'ai trompé. Ce que j'ai fait n'était pas acceptable et j'en suis le seul responsable" annonce Tiger Woods sous des sourcils généreusement circonflexes.
"Je ne suis pas l'arbitre mais si j'ai blessé quelqu'un, je m'en excuse" Thierry Henry - contortionniste"
Je sens cette fois que je vous ai directement blessé et j'en suis désolé. Je peux juste vous demander de m'excuser". Chris Brown après avoir une nouvelle fois cogné Rihanna.

"excuses publiques" dans Google.

Avant qu'Helmut Fritz ne s'inspire de ce tissus de conneries pour un prochain single à succès, on devrait remercier la considération des auteurs de ces confessions "authentiquement sincères" envers notre personne, nous les témoins (forcés!) de leurs confessions. Pour ma part, glorifié par cette nouvelle fonction que je ne soupçonnais pas, je suis tenté de les signer d'un signe de croix et les absoudre de leurs pêchés. Dans le prétoire de la vertu, les magistrats et curés ne seront plus les maîtres de la décision juste, ils devront dorénavant compter sur nous ! Sus au maléfisme et en avant vers la rédemption !!

Jo - like Laure M.

ps: petite parenthèse avec le rapport de JP Delevoye, médiateur de la République : "La société française est fatiguée psychiquement... le chacun pour soi a remplacé l'envie de vivre ensemble". Merci Jipé mais tu sais, on roule sur la route, on va au supermarché et on a été au ski ; on est déja au courant.




22 février 2010

cantu

"le niveau des textes est au bord du délit culturel... ça c'est des vers de mirliton non homologués... de la revente de niaiseries en stock..." jetait Eric Naulleau à la face de Francis Lalanne lors d'un show cathodique dans lequel il répand abondamment sa notion du jugement.

Indépendamment de la situation irrévérencieuse (qui aurait pu avoir comme conséquence la marque de ma semelle sur la joue de ce chroniqueur si j'avais été à la place de l'invité), il n'a pas tort dans son raisonnement simpliste à propos de "l'art mineur". De même un tableau, un livre, un mets ou un film, qu'elle soit moderne ou contemporaine, la création artistique est par définition l'opportunité offerte de conter une histoire. Pour des raisons de préjugés simplistes, certains ont du mal à régler la parabole de leur l'esprit et enferment leur réflexion en dénigrant ce qui ne colle pas à leur caste. "On ne dit pas c'est pas bon, mais plutôt je n'aime pas" tentait pourtant d'inculquer Super Nanny...

Aujourd'hui, You Tube et Dailymotion sont les gardiens virtuels d'une formidable discothèque qui englobe les chansons que notre mémoire a conservé. Et bien plus encore! Equiper son ordi d'un kit d'enceintes de bonne qualité me paraît être le minimum d'investissement pour apprécier la quintessence de ce qu'internet met à notre disposition, après il n'y a plus qu'à se laisser aller...

Oui c'est vrai Mr le critique littéraire, il n'y a pas forcément de rimes philosophiques dans l'écriture de chaque chanson, mais s'abandonner à un peu de légèreté à l'écoute de celle-ci peut stimuler les neurones pour s'inventer une histoire :
http://www.youtube.com/watch?v=YVZYychHL8E
Je l'ai aimée dès que je l'ai écoutée, c'était il y a une quinzaine d'années et elle me fait toujours le même effet. Indépendamment de la composition, cet exceptionnel picking n'a à ma connaissance jamais été égalé malgré les multiples interprétations d'artistes confirmés.
Pour info ou rappel, le compositeur serbo-croate Goran Bregovic fit appel aux Corses Chjami Aghlalesi et à la chanteuse israëlienne Ofra Haza pour interpréter le générique de fin de "La Reine Margot", si c'est pas un joli mélange interracial ça ? (taper "elohi" dans Youtube)

Jo - récepteur

2 février 2010

arrête ton cinoch'

"IL" n'a pas lésiné sur le nombre de figurants ni sur le catastrophisme du scénario.
"IL" y a mis les moyens aussi.
"IL" n'a pas eu besoin de faire appel à des fonds faramineux car l'argent n'est pas sa mire.
"IL" n'a eu qu'à faire "clic" et ça s'est produit.
Et pas besoin de lunettes 3D pour le visionner.

Non, ce n'est pas James Cameron et les 500 millions de $ engloutis dans la production d'un film pour divertir le monde avide d'émotions surnaturelles (et qui par effet de levier va rapporter quelques 1.620 milliard de dollars).

Non, "IL" est encore plus puissant.

Au jeu des records d'entrées dans les salles sombres, "Chine" a fait 65 000 en 2008, "Tsunami" 230 000 en décembre 2004, on parle de 200 000 pour le dernier évènement, et bien-sûr + à venir. Par contre, niveau Golden Globe et Oscars, j'crois qu'y a rien...


Au-delà du ton sarcastique inspiré pour ce petit billet d'humeur, j'ai toujours du mal à saisir le décalage et la décadence de ceux qui amassent bien plus qu'ils ne pourront jamais dépenser, qui déménagent pour ne pas avoir à partager, qui placent pour que leurs biens continuent à travailler, et ceux qui n'ont rien et sur lesquels ça tombe.
Si je pouvais chuchoter dans l'oreille de "IL", je sais où je dirigerais les "clics".

A l'heure de la rédaction de ces lignes, soit 6 jours et demi après, il y a des petits garçons, des petites filles, des mamans, des papas, des amis, des fiancées, des frères qui sont vivants et en bonne santé. Qui entendent et qui attendent dans une petite cavité sous le béton, qui parlent encore et qui espèrent mais qui ne pourront être sauvés. Pourtant ceux-là n'aspirent qu'à l'essentiel.

Putain, des fois "IL" déconne quand même...

Jo - glue-cause

20 janvier 2010

flash mob

En 25 ans de carrière, Oprah Winfrey a dû en voir d'autres, et pourtant...


Jo - move it !



15 janvier 2010

mais qui ?

...se soucie de nous ? Pas vous !

Comme les nanas qui partageraient bien quelques minutes "chaleureuses" avec des frimeurs archétypés machos, je laisse sans complexe ma fierté de mâle de côté et me jette dans la fosse pour l'encenser. Il pourrait être ridicule avec ses Ray-Ban, son cuir et son Cohiba mais c'est avec délectation que je me laisse embarquer dans son jeu de mec, et il le joue à fond le bougre. Comme pour ne rien oublier à lapanoplie, il s'affiche avec un cigare fraîchement allumé sur toutes les photos d'interview, à se demander d'ailleurs comment il ne s'est pas encore cassé la gueule dans les backstage avec ses lunettes fumées mais il est là, on se marre et le jeu est bon.

Rock, il va la jouer "rock" prévient-il, celui qui s'acharne à prôner la glande s'est quand même monté un véritable studio de répèt' dans son village de Balagne pour ne pas décevoir le public de sa tournée, c'est ce que j'apprécie chez les hommes de cette génération, ils ne craignent plus de montrer leur sensibilité. Et s'il a choisi de rejouer le concert de 1993 sans réelle nouveauté, c'est peut-être pour freiner un peu le temps.

On va d'ailleurs le prendre pour partager ces instants Mister Dutronc, merci de nous les proposer, d'ailleurs en y songeant je vais enflammer une vitole et me laisser envoûter lentement...

Jo - volute
13 janvier 2010

les bons voeux


Une bonne année, je souhaite une bonne année à :
- Clotilde Reiss (prisonnière de l'absurde),
- Florence Cassez (prisonnière de la magouille),
- Nikos Agliagagas (prisonnier de la bêtise).

Je souhaite une bonne année :
- aux courageux opposants iraniens,
- à ceux qui, à tous niveaux, oeuvrent concrètement pour le bien,
- à Besancenot le postier rigolo.

J'aimerais souhaiter une bonne année :
- aux mamans qui pleurent leur enfant accidenté cette nuit et celles à venir,
- aux enfants auxquels les parents manquent,
- à ceux qui ont mal, à ceux qui ont peur,
- et puis à Berlusconi aussi parce-qu'une agression physique ça fait mal à la tête et au coeur.

Je souhaite une bonne année à ceux qui me lisent en soulignant votre mérite à me subir au long de l'année (d'autant que je n'ai pas l'intention d'arrêter), à ceux que je vois, à ceux que je vois moins mais la pensée est toujours là. PACE E SALUTE !

Jo - essentielophile

bon coup






Pas besoin de bien grand chose pour le réaliser, mais réaliser que pas grand chose ça peut faire du bien, en voila un besoin ;-)




Bon, on méditera sur cette phrase (qui me sort de je ne sais où) pendant la cuisson, hein ? Pour l'heure, y a plus marrant à faire.


Ingrédients :
- une vieille poêle trouée (investissement à long terme d'autant qu'elle se loge facilement dans un coffre de voiture ou sous la selle d'un scooter (plus chiant déja)),
- un barbecue ou des grosses pierres posées par terre,
- du bois ramassé ça et là,
- quelques poignées de châtaignes d'Ardèche ou de Corse achetées chez le primeur du coin,
- des allumettes,
- un couteau,
- et un bon vin rouge boisé.

Réalisable sur une terrasse, un balcon, dans un jardin ou la nature, c'est un moment de saison dont il faut profiter.Laisser quelques bonnes minutes entre les phases suivantes :
1. déboucher la bouteille et laisser décanter après avoir goûté,
2. ouvrir les Corses des châtaignes avec le couteau et les déposer sur la braise,
3. boire un coup,
4. placer ses mains autour du feu pour se réchauffer,
5. retourner les châtaignes,
6. remplir le verre,
7. méditer sur la phrase en préambule à ce billet,
8. boire un coup,
9. retourner les châtaignes,
8. s'éloigner un peu du feu parce-qu'il commence à faire chaud,
9. se bercer un berre,
10. retourner les châtaignes,
11. ramasser celles qui sont tombées dans la braise car les gestes se font moins précis,
12. souffler sur les doigts qui ont mis du temps à indiquer au cerveau que c'était chaud,
13. moire un gou et se rezerbir (oh merde! à godé..),
14. co-co-mmencer à banger, à à à brancher, àààà bouffer 2/3 châdaignes pour ébonger un peu l'estomac,
15. l'accompagner du bin mour édeindre le feu sur la langue,
16. rebourder les jadègnes,
17. recommencer le 11,
18. s'appuyer sur un arbre/un mur/une chaise, fo pas s'asseoir,
19. récupérer ces budains de jâdaignes noircies et di-diduber jusqu'à àààà dable,
20. moire le le le von de de la boudeille,
21. bouffer,
22. s'allonger sur le canapé, pour le rangement on verra plus tard...

Enjoy !
Jo - à poêle

NB : réalité inspirée d'une vieille histoire de dinde au whisky...

"nous"


femme sage



Bolimbo est aujourd'hui une jeune fille pleine de vie !

depart


29 septembre 2009

moules


9 septembre 2009

parapluie



1. Ce matin, je me suis réveillé avec cet air dans la tête.
2. Et puis sur le chemin du boulot, j'ai failli m'éclater comme jamais en scooter, la plus grande glisse de ma vie (pour rattraper ça, il ne pouvait qu'y avoir une force surnaturelle venue de l'Au-delà..).

Alors comme j'ai réchappé au 2, ben j'apprécie d'autant plus le 1.
J'apprécie particulièrement la version Fiori à condition de s'arrêter à son écoute, d'où la version grecque...

Jo - toujours vivant !

après la liste...


A l'heure où les artistes nantis conspuent ouvertement l'action d'Israël entre 2 soirées parisiennes folles (voir Gala, Voici...), que les journaleux des grands JT dirigent "leur" information avec "leur" impartialité, ou quand les politiciens français en mal de reconnaissance électorale font les têtes de cortèges des manifs pro-palestiniennes, un petit retour en pas-trop-loin-derrière, ça fait du bien à nos mémoires chancelantes...
Merci Mr Spielberg, mais ce personnage ambigu que vous nous présentez comme un héros, n'est-il pas magnifié pour toucher notre sensibilité et nous diriger vers votre pensée ?

L'Histoire répond d'elle-même : qu'est devenu Oskar Schindler après la Libération ?



"L'armistice est signé le 7 mai 1945, le cessez-le-feu entrant en vigueur le 8 à minuit. Avant d'abandonner ses fonctions, Schindler incite ses employés à la modération, en les remerciant pour leur coopération. Avecune habileté consommée, il félicite les gardes SS pour leur comportement exemplaire, leur ôtant toute velléité de se battre. Ceux-ci quittent l'atelier sans protester et disparaissent vers minuit, laissant derrièreeux leurs armes. Après avoir remis à ses ouvriers des manteaux, chaussures et lainages stockés à leur intention, Schindler revêt une tenue de prisonnier et part avec Emilie en Mercedes. Huit volontairesl'accompagnent dans un camion chargé de nourriture, d'alcool et de cigarettes. Trois jours plus tard, un officier russe vient libérer Brinnlilz. Pendant ce temps, Schindler et sa suite gagnent successivementLinz, puis Nuremberg et Constance où ils sont remis aux autorités françaises. Après sept jours d'interrogatoire, les Français apprennent leur véritable identité, et leur étonnante odyssée.Mais entre-temps, les Russes ont confisqué l'usine de Brinnlitz et les Tchèques ont fait main basse sur les bijoux des Schindler. L'industriel, ruiné, ne peut plus compter que sur la protection et le dévouement deceux de ses employés restés en Allemagne et qui sont désormais sa vraie famille.Fort heureusement, la Commission d'entraide (organisation de secours international juif) vient à son secours. Au vu de sa situation désastreuse, elle lui fait don, en 1949, de 15 000 dollars. Schindler partalors pour l'Argentine avec Emilie et une demi-douzaine de familles juives amies. Etabli dans une ferme des environs de Buenos Aires, il tente de se reconvertir à l'élevage, mais fait faillite en 1957. Le couple se retirealors dans une maison de banlieue procurée par l'organisation juive B'nai B'rith. Après avoir travaillé pendant un an comme représentant de commerce, Schindler retourne seul à Francfortt et réussit à acheter unefabrique de ciment grâce aux dons de la Commission d'entraide et des anciens de Brinnlitz. Mais C'est un nouvel échec : l'affaire est mise en liquidation en 1961.Apprenant ses ennuis, les "Schindlerjuden" d'Israël l'invitent dans leur nouvelle patrie où il reçoit un accueil triomphal. A la demande d'Itzhak Stern, Jakob Sternberg et Moshe Beijski, le conseil d'administration de YadVashern examine le dossier Schindler et reconnaît officiellement sa courageuse action en faveur des Juifs. La municipalité de Tel Aviv lui rend un hommage solennel pour son cinquante-troisième anniversaire enapposant, dans le Parc des Héros une plaque attestant qu'il a sauvé de la mort 1 200 prisonniers. Dix jours plus lard, Schindler se voit décerner à Jérusalem le titre de "Juste". Il est invité à planter un arbre à sonnom dans l'Allée des Justes menant au mémorial de Yad Vashem (deux autres sont plantés en l'honneur de Julius Madritsch et du directeur de son usine de Plaszow, Raimund Titsch.)Schindler, démuni et démoralisé, s'est retiré dans un petit appartement de Francfort. Il passe chaque année plusieurs mois chez les survivants de Brinnlitz, devenus ses seuls soutiens moraux et financiers. Stern,Sternberg et Beijski harcèlent le gouvernement allemand pour que celui-ci verse une pension à leur ami. En 1966, le président Adenauer lui remet la Croix du mérite, et à partir de juillet 1968, Schindler perçoit unepension mensuelle de 200 marks. Employé par les Amis allemands de l'Université hébraïque, il collecte des fonds auprès de donateurs ouest-allemands et met sur pied un programme d'échanges entre jeunes israéliens et allemands.En 1972, soixante-quinze anciens de Brinnlitz font un don de 120 000 dollars pour que soit dédié à Schindler un étage du Centre de recherches Truman de l'Université hébraïque. Une salle de lecture abritera un "Livre de la vie" retraçant sa conduite et citant les noms de tous ceux qu'il a secourus.Cependant sa santé, déjà chancelante, ne cesse de décliner. Oskar Schindler meurt d'artériosclérose le 9 octobre 1974, à Francfort.Conformément à ses dernières volontés, il est enterré dans le cimetière orthodoxe de Jérusalem en présence d'une foule impressionnante et de nombreux "Schindlerjuden" venus lui rendre un ultime hommage"(source : http://cultes.ifrance.com/bioschindler.htm)

visit parisssss



Snow Patrol - Open your eyes

Le film a été réalisé en 76 par Claude Lelouch qui pilote himself sa Merco dans le matin parisien.
Entre vitesse et feux grillés, je suis évidemment séduit par la folie qu'entraine la créativité parfois... : http://www.youtube.com/watch?v=XtOPgRUoxSc

Jo - c'est biennnnn, internet.

fume

Glock.

Un Glock a été trouvé avant hier sur l'un des cadavres non identifié, déchiqueté et brûlé par une explosion dans un hangar de la plaine d'Aléria en Corse.

"Glock"

J'aime bien comme ce nom roule dans la bouche, ça commence en douceur et ça s'arrête brutalement. Efficacement.C'est une marque d'armes de poing fabriquées en Autriche. Elle a la préférence des "puissants" grâce à sa réputation de fiabilité, c'est le calibre qui ne s'enraye jamais. En Corse, on tue au 11.43 et on se défend au Glock, c'est comme ça.
L'ADN révèlera aujourd'hui ou ces jours-ci qu'il s'agit de Francis Mariani - 59 ans - pilier du grand banditisme corse et en cavale depuis 1 an.Il y a beaucoup de méchants dans cette équipe de "La Brise de Mer", c'est cette organisation qui a introduit le grand bandistisme en Corse dans les années 80. Alors que leurs prédécesseurs avaient choisi de commettre leurs méfaits sur d'autres continents et respecter leurs terres pour n'y réaliser que des investissements, ceux-ci sévissaient aussi sur l'économie locale.
On ne devient pas pilier d'une telle organisation sans faire du mal mais Francis Mariani était un cas atypique puisqu'à ma connaissance (et mes nombreuses lectures sur ce sujet), aucun fait sanglant sur d'innocentes personnes ne lui a été reproché. Son gang, c'était des braquages un peu partout sur la Côte d'Azur mais surtout des coups de grande envergure réalisés avec finesse et intelligence : UBS à Genève en 90 (125 millions de francs), hold-up en hélico en interceptant un avion en phase d'envol contenant un transfert Sécuripost (7 Millions de Francs) ou le passager clandestin dans la soute d'un avion transportant 6 millions de billets usagers pour la Banque de France. Ou encore son évasion par la grande porte de la prison de Bastia après que les géôliers aient reçu un (faux) fax de libération anticipée émanant du bureau du procureur d'Aix en Provence...
Je l'ai croisé quelquefois dans les paddock du sport auto et je dois dire que je n'étais pas insensible au charisme de ce personnage. Affable, détendu et doté d'un sacré sens de la rigolade, je retiendrai son accent de la montagne profonde et sa débauche de moyens dans le petit cirque du sport auto insulaire, notamment le mobil-home suramménagé pour reposer ses vertèbres alors qu'il participait à une course de quartier.
Agriculteur de profession (...), il vivait dans une bâtisse en pierre de 350m2 doté d'une Drop Zone (piste d'hélico) avec le kit intégral des fortunés. Une rumeur dit qu'il aurait payé un 4x4 tout neuf au petit berger du village, en remplacement de la merdique 4L qu'il aurait percuté alors qu'il roulait un peu vite sur la petite route qui mène à sa maison.
Et caetera...
Un coup en cavale, un coup aux aguets mais finalement jamais de tranquilité pour ceux qui ont choisi cette voie.
Il aura fallu mettre sacrément en confiance un tel roublard pour parvenir à l'attirer dans un guet-apens.

Jo - pistolet à eau

ps : ( une interview en rallye de ce personnage à la minute 3.50 de cette vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x6qaap_giraglia-95_auto )






Ici, un message posté  en réponse à ce billet :

terre inconnue


A un moment, Dany dit à Kad : "tu pleures 2 fois : une fois quand t'arrives et une fois quand tu r'pars".
L'un avait pris la peine -le temps- de s'ouvrir pour partager la vie de l'autre, une alchimie imparable avait alors opéré. Forcément, puisque le superflu ayant été mis de côté, l'homme est bon lorsqu'il se rapproche de l'humilité.
Pour son baptême de prime-time à 20h35, France 2 nous a offert cette notion du partage. Un invité de charme dans le summum de la respectabilité, ajouté aux commentaires doux et instructifs du non-moins sympathique présentateur. Et puis le vouvoiement d'Edouard envers Frédéric, j'adoooore. Les mots, les gestes de chaleur et d'attention reçus en retour de ce peuple étaient de toute beauté.
Au moment de la séparation, alors que TF1 nous en aurait fait un plan de 3 minutes, le réalisateur a eu la pudeur de nous suggérer subtilement cet instant d'émotion, j'ai un peu versé ma larme avec eux.
On était loin de ces imbéciles de français (sans majuscule sur ce coup, à la hauteur de la valeur que je leur donne) vus au JT de 13h ce jour, ceux qui fustigaient ADP de ne pas avoir construit précipitamment des hôtels aux abords des pistes gelées...


Jo - c'est bon quand la télé est grande

ps: nous étions 5.86 millions à apprécier ces instants.

boum

Cette nuit, j'ai participé à mon rallye fétiche en Corse dans ma vieille R5, c'était Sophie Marceau (jeune) qui était ma coéquipière.

Il est 11h50 et j'arrive pas à me réveiller.


http://www.dailymotion.com/video/x3ad7u_charlelie-couture-comme-un-avion-sa_music


Jo - boum boum

après madame Lambert

...Madame Aubert !
Bon, rien à voir cette fois-ci, cette dame est raffinée et distinguée dans son maintien et sa manière de s'exprimer.
Son fils lui a offert un appareil numérique et elle vient développer quelques photos photos : "ah tenez c'est lui là, il a pris ce cliché pour me commenter les explications du fonctionnement de l'appareil.

- ...mais c'est qui ce monsieur ? (je me permets car je l'ai reconnu)
- c'est Jean-Louis, mon fils,
- (moi, yeux d'ado) Waaaaaaaaa, ex-ce-llent ! lui dis-je, et lui pose des questions sur lui évidemment puisque je suis grave fan depuis 25 ans.
-(sentant qu'elle est à des kilomètres de ce style musical) : vous appréciiez ses chansons à l'époque de Téléphone ?
- oui bien sûr, mais c'est quelqu'un de très intelligent, vous savez ? Il aurait dû être avocat, on ne le voyait pas faire ça, c'est que son père était sous-Préfet de Paris ! "

-----------------------------
C'est con, dans son univers coincé, elle se moque que son fils nous ait donné autant de magie, qu'on soit des milliers à avoir acheté ses albums et qu'on soit encore des milliers à attendre un concert ; malgré son âge,c'est toujours son image à elle qui compte...
J'lui ai quand même dit que je connaissais par coeur tous les textes de la période Téléphone, et que les 2 adorables gamines qu'elle admirait sur une toile en expo sur le mur de mon magasin, et ben ce sont mes filles. Et que pas plus tard qu'hier soir, elles chantaient ce titre pendant que leur papa se prenait pour son fils à la guitare...

islam

« Un matin de novembre 2004, Théo Van Gogh se leva pour travailler dans sa maison de production, à Amsterdam. Il enfourcha son vieux vélo noir et partit sur la grande rue. Debout sous un porche, un Marocain l'attendait, armé d'un pistolet et de deux couteaux. Comme Théo descendait La Linnaaeusstraat, Muhammad Bouyeri s'approcha, sortit son arme et tira plusieurs balles sur lui. Théo tomba de son vélo, se releva, voulut traverser la rue, tituba et s'écroula. Bouyeri le suivit. Théo lui dit : « on pourrait peut-être discuter ? » mais Bouyeri tira à nouveau, quatre fois. Puis, avec l'un de ses couteaux, il lui trancha la gorge. Ensuite il posa une lettre de cinq pages sur sa poitrine et enfonça son second couteau pour la maintenir en place. La lettre m'était adressée. »

Dans « Ma vie Rebelle », Ayaan Hirsi Ali raconte sa vie depuis sa Somalie natale via son poste de Parlementaire en Hollande. Alors qu'elle était enfant, elle a vécu l'excision et autres violences au nom des traditions et des religions. Par sa force et son courage, elle a fait de sa vie un combat contre les hommes qui se réfugient sous des interprétations calamiteuses du Coran et de l'Islam, en fait ces hommes qui prônent la vertue en voilant les femmes pour ne pas être soumis à la tentation. Critères d'un autre temps mais bien présents dans nos rues d'aujourd'hui...
Ayaan a 39 ans, elle vit sous protection.
Je vous conseille ce livre qui nous en apprend un peu plus sur ceux dont il est probable que nous soyons amenés à combattre un jour...
Il ne s'agit pas de littérature ni d'un plagiat des "versets sataniques", juste une histoire vraie qui prend les tripes.

Théo Van Gogh (arrière petit-fils de) a payé sa faute d'avoir réalisé ce –médiocre- court métrage : http://www.dailymotion.com/relevance/search/van%2Bgogh%2Bsubmission/video/xgnkc_submission-part1-sub parce-qu'il croyait à la nécessité de combattre aux côtés d'Ayaan.


18 juillet 2008

Corsica

A l'orée des vacances d'été où beaucoup convergent vers une destination prisée, voici un hymne d'amour à sa terre chanté par Petru Guelfuccci (retourné depuis à son métier d'apiculteur après avoir porté sa voix jusqu'au Québec) pour apprécier avec humilité la diversité que les Dieux ont donné à ces lieux.

J'aime aussi les images qui accompagnent cette chanson, il me semble reconnaître chaque endroit, elles révèlent l'attachement que je porte -inconsciemment je dois l'avouer- à l'endroit où j'ai grandi et où mesfilles sont en ce moment.

Allez, petit cours de prononciation pour pouvoir tenir une conversation :



Corsica


"Dans un coin du monde,
il y a un lieu de tendresse
qui embaume mon coeur de pureté,
joyau merveilleux
ne cherchez pas de ressemblance
vous ne trouverez pas sa pareille
elle est unique, unique et chère
Corsica.

Il fait tellement envie
ce rocher
dans la mer,
trésor qui étincelle
sacré comme un autel.
Calme, douce comme une agnelle
généreuse et accueillante,
elle se révolte et se rebelle
si l'on méprise les siens.
Corsica."

11 juillet 2008

Chamfort

"En France, une femme meurt tous les 3 jours du fait de violences conjugales".

A elle seule, cette phrase devrait se passer de commentaires tellement l'énormité de son sens me paraît hallucinante, et pourtant elle mérite qu'on s'y attarde un peu puisque comme dab, tant que ça nous touche pas, on n'sent rien...

"On frappe moins sa femme (ou on porte moins plainte) en Auvergne que dans la région parisienne" dit encore cet article, encore un constat du malaise ambiant et dépressif qui s'empare de notre génération citadine.
L'accumulation de déceptions et de frustrations dûes en grande partie aux rêves de richesses -croissants au rythme où l'économie dégringole- fait disjoncter les plus faibles ; ils rejettent alors leur rancoeur sur leur ménage, seul repère stable subissant les variations de Richter.

Nouveau constat pessimiste qui n'est que l'énoncé des faits... A vouloir le meilleur, il est vital ne pas se tromper de combat.


"Tout homme qui, à quarante ans, n'est pas misanthrope, n'a jamais aimé les hommes" - Chamfort.

Jo - pile à l'heure...


9 juillet 2008

India


Un jour je suis entré dans un commerce à Amsterdam où le tenancier, sosie de Prince jusqu'à la taille, diffusait cette chanson à fond les watts (je vous laisse imaginer la scène surréaliste...).


J'sais pas si vous avez déja connu un coup de foudre musical, pour ma part j'en ai eu très peu de cette intensité.




Jo - partage

26 juin 2008

in/off


Il a y ces expressions toutes faites dont certains usent fréquemment : "on n'est rien", "c'est la vie" et autres conneries pas toujours réfléchies.


A midi, il y a eu cette camionnette qui est montée un peu violemment sur le trottoir face à mon commerce ; ça a fait du bruit parce-qu'elle a carrément descellé un plot anti-stationnement.
ça m'a fait marrer, j'me demandais c'que c'était encore qu'ce truc.

Et puis le moteur s'est mis à ronfler rageusement en laissant s'échapper une épaisse fumée noire, le conducteur se tenait agrippé à son volant et son torse faisait de violents mouvements d'aller-retour entre le volant et l'appuie-tête. Aussitôt un piéton s'est jeté sur sa clef de contact et a arrêté le moteur, puis le gars s'est figé sans perdre connaissance.

Quand les pompiers l'ont posé sur la civière, ce n'est pas de la fatigue qu'il y avait sur le visage de ce gaillard de 35 ans, dans son regard il n'y avait plus rien...

Ce choc m'a renvoyé vers les images de Jean-Dominique Bauby du "Scaphandre et le Papillon", l'AVC, l'attaque cérébrale imprévisible.

C'est dingue, des fois j'ai l'impression que la vie c'est passer entre les gouttes du malheur qu'aucun parapluie ne saurait protéger (métaphore facile vu le temps d'aujourd'hui).

On m'a demandé dernièrement qu'elle était la dernière fois où j'avais pleuré, là c'est ce matin...


Jo - papillon

5 juin 2008

balade

Wèèèèèè c'est vrai y a qu'des clichés, mais bon, c'est bien une petite balade quand il fait moche. Et puis l'important c'est la chanson

https://youtu.be/AWGqoCNbsvM

  Jo - planeur

50 (et 1)


50 000.


C'est aussi le nombre que nous serons demain matin à avoir regardé cette vidéo.
7000 ce matin, 12000 à 11H00 et 37498 au moment où je l'écris.


En même pas 24H...
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY2-A.html

50


50 000.

Au jeu de la démographie c'est 80% des habitants de Cannes, c'est 110% des bastiais, c'est Mougins+Valbonne+Mouans-Sartoux+Vallauris+Golfe et il en manque.

C'est le nombre de morts en Chine après le séisme.

Accorder le même temps d'antenne à cette catastrophe qu'à ce voyou décédée à Grasse vendredi, je trouve ça indécent. Et encore, je boycotte Tf1.
Je trouve indescente notre petite vie et nos "problèmes" face à ce grand malheur et j'aimerai qu'on nous en montre un peu plus pour grandir nos esprits et nos coeurs.
Il faut qu'on sache que des parents ont assisté à l'agonie de leur enfant en attendant des grues pour soulever des pans de murs ; que beaucoup d'hommes, de femmes, des jeunes, des vieux, des bébés, ceux qui auraient pu être nos frères, nos amis ou nos voisins sont morts lentement en subissant l'agonie de l'air qui s'en va, car quand l'espoir nous quitte, la lumière en fait de même...

Occulter cette réalité, c'est fuir. Et fuir, c'est lâche.

Oh c'est facile de la part de l'occident de fustiger les instances gouvernementales en les accusant de laxisme en privilégiant l'organisation des JO. Ils en oublient que les Chinois sont un peuple fier, problablementcelui qui nous en a montré le plus au fil de l'Histoire, ces gens qui retiennent leurs larmes et leurs plaintes au possible face aux caméras - jusqu'au maximum que le corps puisse supporter - et qui nous montrent à lafois leur intelligence et leur force et faisait exploser des pétards lors que l'un d'eux s'en va.

Merde au journaleux qui dirigent l'information, stop à ceux d'entre eux qui nous abreuvent de "love Tibet" sur leur t-shirt - tiens en passant, fuck à Fabrice Eboué, le Baffie de MOF chez ONPP dont je cherche une trace de talent pour justifier sa place à la télé - , moi j'ai envie de pleurer avec ceux qui souffrent pour partager un peu leur peine, pour leur en prendre un peu si cela était possible...

Jo - conscient

16 mai 2008

la réponse de Guillaume M.

Des fois que vous suiviez mes billets, j'avais exprimé mon opinion sur le dernier roman de Musso et lui avais adressé une copie.
Dorénavant, vous seriez sympa de ne plus parler en mal de mon nouveau copain avec lequel nous entretenons une correspondance, okéééééé ?

Jo - Ose.

-------- Original Message --------
Subject: Re: Guillaume Musso
Date: Mon, 5 May 2008 18:07:38 +0200
From: "Guillaume Musso" guillaumemusso@xoeditions.com
To:
Bonjour,
J'ai trouvé votre message à la fois très drôle et tellement vrai concernant le sens du dernier roman.
Je vous en remercie et j'espère que mon prochain roman vous donnera également matière à plaisir et à réflexion.

Guillaume Musso

ps : si seulement je ne mettais que quatre mois pour écrire mes romans...


5 mai 2008

anniv

Aujourd'hui j'ai 40 ans.

Ce fameux cap dont on me parle depuis quelques temps déja, qui, à force de l'entendre va finir par me convaincre qu'il puisse effectivement s'agir d'un cap...
C'est aujourd'hui le premier flashback, c'est ça ? Alors let's go pour une introspection (à demi) ouverte, livrée à brûle-pourpoint com dab (parce-que si j'me relis trop, je ne l'enverrai jamais !)

Tout commença en Mai 1968, jour de départ des fameux évènements : le 3. Pendant que Paris commençait la révolte, une femme donnait naissance à un (beau!) garçon dans une clinique bastiaise. Elle vivait à Bourges et avait choisi d'être près de sa famille pour donner la vie, mon père lui, ne m'a découvert que le 15 juin à Orly puisque les moyens transports étaient en grève.

RAS pour les années suivantes jusqu'à l'âge de 8 ans, où par le fait de la mauvaise interprétation d'une phrase, j'ai cru que m'a mère était morte. Un choc psychologique tellement fort qu'il en a modifié ma vie : àpartir de cet instant, j'ai bégayé.
Bègue, c'est le truc qui vous fait marrer dans certaines blagues, dans des films ou même dans des dessins animés (si si, je l'ai vu l'autre matin). Pour moi c'est celui qui induit la peur de s'exprimer, la peur de l'interro au tableau, la peur de répondre et une parole que l'on ne prend jamais. Cette différence fait qu'au moment de l'adolescence où chacun se construit une assurance, moi je m'effritais. Ainsi j'ai appris la solitude, les pensées, la lecture, la musique, à attendre peu des autres et à frapper fort quand on me fait mal.

Vers l'âge de 19 ans, le mal s'est estompé, comme ça, sans raison valable puisque des années d'orthophonie n'avait jamais rien amélioré. Pas du jour au lendemain bien-sûr, mais peut-être l'aboutissement d'uneconstruction qui s'ouvrait vers une émancipation. Bon c'est sûr, je fais toujours gaffe quand je m'exprime mais à présent je me considère comme guéri.

Le résultat, c'est que cette cassure m'a rendu plus fort et j'en viens même à penser qu'elle m'a été bénéfique - expression que j'emploie tout de même au conditionnel car employée généreusement par ceux quin'ont pas réellement souffert - pour apprécier avec des sentiments profonds ce que je rencontre au fil de ma vie, et continuer sans désir de revanche mais avec optimisme.

Finalement, peut-être suis-je vieux plus tôt mais je fais comme vous, j'avance avec mes erreurs et mes regrets, avec mes peurs et mes rêves, en phase avec mon âge et convaincu qu'il faille toujours oser.

Oser :
- dire oui,
- dire non,
- dire "tu m'emmerdes",
- "je t'aime",
- y aller,
- le faire.

Voilà c'est tout ! Bon ben, à dans 10 ans sur ce sujet et à bientôt pour un autre commentaire sur l'actualité ;-)

Jo - auto-thérapeute

"je reviens te chercher"


Musso vient d'éditer son nouveau roman.

Musso, c'est comme une bonne brioche au raisin : t'as pas vraiment faim mais tu te laisses aller à une petite gâterie car tu sais que la fin c'est le meilleur.Tu sais d'avance que ce ne sera pas une pâtisserie de Raimbault - Stéphane de L'Oasis à Mandelieu - tout en t'octroyant une plage de temps et d'appréciation pour sa dégustation.

Chez le boulanger, ils sont beaucoup à être entassés au même endroit (comme chez le libraire)- c'est amusant d'ailleurs, comme les yeux commandent l'estomac, centre névralgique de toutes sensations extrèmes - et puis tu te dégottes un banc ensoleillé pour te laisser envoûter.

Tu commences par la périphérie, doucement, parce-qu'un livre de Musso, c'est écrit gros et ça s'avale en 3 bouchées si tu te laisses aller à te goinfrer. Laisser le temps aux les papilles de s'éveiller pour ressentir à nouveau les mêmes saveurs que les fois précédentes...

Et puis tu déroules, doucement, tu dois même faire des poses pour ne pas tout croquer, pour pas gâcher car même s'il doit mettre seulement 4 mois pour l'écrire, toi, tu dois te retenir pour faire durer sa lecture au moins 1 jour.
Des fois, il y a + de raisins que de crème, et inversément mais tu prends. Tout l'temps.

Musso, il te rappelle que le monde court après une image et qu'il faut qu'il y ait des malheurs pour reconnaître l'essentiel. Dans ce livre, il rappelle que les secondes chances ne nous sauvent pas toujours. Musso, c'est l'amour de l'Amour, de la vie, de la préciosité et la simplicitédes éléments vitaux au bonheur.
Moi, je ressorts toujours plus fort d'une rencontre avec ses mots, j'aimerai qu'il en soit de même pour vous aussi.
G. Musso- Je reviens te chercher.

Vite !

ps: comme pour le roman précédent, je lui envoie une copie de ce mail ;-)

28 avril 2008

gitans


Ces derniers mois dans l'Oise, des malfrats bien renseignés pénètrent dans des maisons et maltraîtent leurs occupants pour soutirer leurs économies. Décris comme jeunes et sportifs, ils usent d'une rare violenceen insérant du métal dans leurs gants pour faire saigner leurs victimes lorsqu'ils les cognent.

Une vingtaine d'agressions ont été recensées jusqu'en février dernier, jour où ils ont pénétré dans la maison d'un couple sexuagénaire : "Ils lui ont cassé le nez, la mâchoire et les jambes à coups de barresde fer. Sa femme a été pendue par les pieds avant d'être frappée avec les mêmes barres de fer. Ils l'ont ensuite déshabillée, puis assommée et ligotée avec les fils du téléphone. Ils lui ont même dit "On va te violer." Ils l'ont mis au premier étage. Quand elle s'est réveillée, elle a sauté par la fenêtre, s'est blessée, mais a quand même réussi à alerter les voisins. Ça a fait partir les voyous, qui ont tout de même emporté argent et bijoux.

"Ce monsieur est le frère de Marcel Campion, le chef des forains de France, vous savez ces gens moitié gitans/moitié allumés ? Ces mecs qu'il vaut mieux éviter de faire chier.

Pour "faire avancer l'enquête" qui stagne pas mal, M. Campion a présenté à la presse une animation qui généralement fait marrer les enfants dans les fêtes foraines : une chaise qui vibre. Sauf que là, la mise en scène représentait un mannequin noirci sous l'effet de la chaise électrique.

Il a engagé des détectives privés... et puis sûrement qu'ils ne sont pas les seuls à chercher...

Il a proposé 50 000 € de récompense à celui qui donnerait de sérieux indices.

C'est marrant depuis, il ne se passe plus rien.

Peut-être la "peur a-t-elle changé de camp"... ou peut-être des corps démembrés pourrissent dans une décharge, sépulture approprié au repos de ces âmes perturbées...


Jo- oeil pour oeil


23 avril 2008

estelle et arthur c'est fini


Bon ça va, tout est dans le titre, on va pas en faire des caisses non plus...

De rien, j'vous en prie.


Jo - Voici

22 avril 2008

resto du beurre


Ce midi, j'ai été manger dans la rue des restos à Cannes.

C'était bondé dedans/dehors.
J'ai pris 2 "ptits pains" comme c'est écrit sur la carte ultra minimaliste. Dans mon assiette rectangulaire, il y avait 2 demi-sandwich et 2 feuilles de salade.

12 €uros.

Pour la jet-set cannoise (ou ses imitations), le raffinement c'est manger comme dans un snack, assis sur du mobilier tendance dans une rue où il y a "les-autres-comme-eux". Le génie de ses concepteurs : offrir du basique à prix élevé sur des critères type "huile d'olive biologique" qui séduit ceux qui cultivent leur corps et qui ne trouvent pas le temps pour le reste...

Putain c'est dingue, j'ai l'impression qu'il y a des trucs qui ne peuvent marcher qu'à Cannes.


Jo - homme sandwich

18 avril 2008

heinnnnn?

ça y est, moi aussi j'l'ai vu!

Après 3 tentatives infructueuses ( faire la queue étant redhibitoire pour ma petite personne ) j'ai pu visionner ce film qui a fait déplacer la France.
Ca fait un moment que je m'interroge sur un tel succès et que j'essaie de comprendre l'intérêt qui a pu pousser nos concitoyens à quitter leurs pénates pour rejoindre les salles obscures qu'ils ne fréquentent plus depuis longtemps.
Un film comme Titanic où le gigantisme du décor donne toute sa valeur au cinéma, je saisis le but du déplacement, mais les Ch'tis, j'suis un peu sur le cul quand même. En fait de super scénar, on parle de chaleur humaine ; faut-il que la France soit à ce point malade pour s'étonner de la fraternité que l'on pourrait trouver dans une région plutôt que dans une autre ? Faut-il se rendre au cinéma pour ouvrir la porte de son esprit à la joie de vivre et aux choses essentielles qui devraient guider notre existence ? "Putain ils sont bien, dans le Nord !" C'est sûrement vrai, mais nous on est quoi, juste des spectateurs ?


Je suis triste de cette constatation, moi qui ai toujours baigné dans cette ambiance. Chez moi aussi, dans l'extrème sud on t'ouvre la porte si t'en as besoin ou simplement l'envie de partager un moment autour d'un café...
Le problème des grandes villes, c'est la peur de l'autre mais dès que l'on sort dans les bourgades voisines, le Français est accueillant et fraternel. Du moins j'ose espérer que ce ne soit pas que dans mon regard...



16 avril 2008

good morning

Dans mon nouveau métier, je vois des "instantanés" de vie parfois drôles, parfois bizarres, souvent beaux et pleins d'émotions, et puis des malheurs aussi. J'ai eu la photo du vieux monsieur dans son cercueil avec l'écharpe de l'OM (ça c'est drôle pour les supporters du PSG surtout lol), la dame de 50 ans qui me demande 3 tirages photo de l'inscription "chienasse" sur sa boîte aux lettres (une pour le ministère de l'intérieur, une pour la police et une pour elle), le joli couple qui vient immortaliser les images de la demoiselle prenant un bain de mer (un 3 avril, pas de doute, avec cette température, ils sont vraiment amoureux), l'arrière grand-mère qui, 27 ans après, a réuni tous ses petit-enfants pour reproduire un cliché où chacun reprend la position de naguère. Etc... etc...

Et puis ce matin à l'ouverture, il y a eu cette dame en pleurs qui me demande de reproduire des photos de ce petit garçon blond de 5 ans qui est décédé hier. Cette fameuse border-line qui fait rappeler que l'équilibre de la vie est précaire.

Life...

ps: ce qui est encore + triste, c'est que j'lui ai pas demandé une thune... pffff


4 avril 2008

dégaine

Hier matin, il y a eu un méga embouteillage comme rare de part et d'autre de la pénétrance Grasse Cannes, dû à un "spectaculaire" accident : une Clio s'est littéralement pulvérisée sur plus de 100 mètres. Les secours ont dû avoir recours aux pinces pneumatiques pour désincarcérer la jeune conductrice qui s'en sort avec de simples fractures.

Dans "spectaculaire", il y a "spectacle". Ceux qui roulaient à contresens ont ralenti fortement leur allure pour essayer d'entrevoir un morceau de chair meutrie, histoire d'alimenter leur tristes conversations. Certains ont dégainés leur portable pour se donner un peu plus d'importance en "partageant" leur scoop. Résultat, un autre carambolage avec plus de voitures et plus de casse, juste par l'égoïsme de notre génération, notre quotidien quoi...


J'me rappelle ma mère qui nous cachait les yeux quand on découvrait ce type de scène pendant les voyages de vacances dans la 404 familiale, aujourd'hui on ne se contente plus de regarder mais on filme pour en faire profiter.

Au delà du dégoût qu'elle m'inspire, cette décadence me donne envie de leur souhaiter la pareille. Pour goûter au plus près, encore plus.

Y a des fois où j'aimerais dégainer un gun...

29 mars 2008

acoustique


Quand un jury de "nouvelle star " donne une leçon.

Chanson à partir de la minute 2.30
"Tout droit devant soi,
Chacun pour soi.
Et on se perd à chaque seconde
Mais on n'est jamais tout seuls au monde"






3 mars 2008

bourre et bourre


...et ratatam.

La télé dans nos foyers faisant office d'ambiance, les publicistes doivent régorger de talent pour capter notre attention. Sur moi ça a marché, j'ai ce truc en tête toute la journée ! Un savant mix d'éléments ultra basiques, des paroles que l'on connaît énoncées par une voix "jeune père de famille" qui donne une rythmique incroyable à ce rif.
http://www.dailymotion.com/related/5259345/video/x34qb6_jeep-compass-pub-francaise-2007_music

Dommage que les designer de chez Jeep n'aient pas eu le même talent, huhuhu!


Jo - am-stram-gram

17 février 2008