baby sitter

J'adore les enfants.

Pas tous.

Mon âge me permettant dorénavant de retrouver ceux que j'ai connu petits, je constate un fait qui se révèle devenir une évidence : quand t'es sympa petit, tu restes sympa quand t'es grand ; puis quand t'es con...

Nul besoin de sentiment d'empathie pour saisir quelques points révélateurs cruciaux dès l'enfance, la spontaneité laissant transparaître l'âme avant que l'âge et l'expérience ne la masquent partiellement. M
ême s'il s'agira pour certains du combat de leur existence, fuyant la transparence et jouant sans relâche le rôle qu'ils s'attribuent jusqu'à en convaincre leur subconscient... Notre propre expérience de la vie et les différents témoignages recueillis aux détours de celle-ci nous renvoient à l'évidente constation que, quelquesoient l'âge, le rang, le titre ou l'image qu'elles présument représenter, les grandes personnes retrouvent un comportement enfantin dans la gestion des conflits lorsqu'elles sont poussées à bout, brisant ainsi l'affligeance de leur vitrine.

Indépendamment des situations qu'il va rencontrer pour se former, l'éducation ne construit pas un enfant. Il ne fait qu'arrondir les arêtes d'un mental antérieurement moulé, dont la trame est déja établie et pour laquelle toute tentative de déviation se révèlera vaine quelquesoit la conviction et le talent de l'éducateur.

C'est mon avis.


A l'évidence, on souhaite le bonheur de tous les enfants, mais de là où il se trouve en ce moment, s'il y en a un qui peut être tranquillisé du parcours de sa progéniture, c'est bien LE Serge. En 1985 dans une interview-télé, il balaie d'un trait le ton humoristique de la question d'Ardisson, en adoptant une expression grave pour répondre : "si elle fait ça, elle me tue. Charlotte ne se shoot'ra jamais !".
Depuis sa première apparition à 13 ans où elle dégageait déja cette beauté mélancolique alliant souffrance, silence, prestance et nonchalance, d'après ce qu'on sait d'elle aujourd'hui, elle semble représenter ce qu'elle incarnait.

Son dernier clip ici où elle fait tout de même état d'une surprenante souplesse "Avatarienne" ! :



Jo - sale gosse
30 mai 2010

après la croisette


L'effet escompté s'est produit lors de sa présentation, et malgré ses appels à l'accalmie, Rachid Bouchareb ne convainc pas complètement quand il ramène le tollé soulevé à Cannes à une simple scène de 6 minutes d'un film de cinéma. Lorsqu'il monte les marches du Palais des Festivals pour présenter son film sous bannière et musique algérienne, on peut estimer en toute objectivité que la volonté d'apaisement ne fasse pas réellement partie du scénario du jour.

http://www.youtube.com/watch?v=fiYnJwfijBo

Mais que s'est-il passé ce 8 mai 1945 à Sétif en Algérie pour que des manifestants, dont le maire de Cannes en tête, tentent de pertuber la première diffusion de "Hors la loi" ?
La formidable machine internet offrant la possibilité de nous informer en quelques clics, voici une synthèse des faits relevés:
"L’épisode est aujourd’hui bien connu, à défaut d’être longuement traité dans les manuels scolaires. A l’occasion du défilé de la victoire sur le nazisme et les puissances de l’Axe, des manifestants algériens réclament pacifiquement l’indépendance et le retour du nationaliste Messali Hadj, déporté au Congo. Le cortège est brutalement dispersé par la police française et un manifestant brandissant le drapeau algérien est tué d’une balle dans la tête par un commissaire. La manifestation dégénère en émeute contre les colons européens, dont 28 sont tués dans des conditions atroces ce jour-là. Pendant un mois, l’armée, appelée en renfort, réprime dans le sang l’agitation qui a gagné d’autres localités. Sétif est bombardé par la marine, l’aviation mène des raids. Des villages sont attaqués à l’automitrailleuse et des milices de colons participent au massacre. Au final, une centaine de colons ont été tués d’un côté, 8 000 à 20 000 «indigènes» de l’autre."


Ce qui est indéniable durant cette période algérienne, c'est que les forces françaises n'ont pas fait montre d'une grandeur à la hauteur de leur rang. La sauce des politiques et des militaires ayant tourné au vinaigre, taire des faits pourtant avérés, c'est mentir à ceux qui en souffrent encore à ce jour, attisant des désirs de vengeance menant parfois jusqu'à la haine.
Mais monter un film de cinéma dans le prolongement d'un succès qui traitait déja du sujet et ne pas revendiquer des recherches historiques sérieuses, il y a quand même une petite faille dans la crédibilité des bonnes intentions du réalisateur ( http://www.youtube.com/watch?v=vy1PF7lKpzc&feature=related)

Et puisqu'il parle de budget, plus de 20 millions d'euros ont été réunis. Parmi ses financeurs figurent France 2 et France 3, Canal+, Studio Canal, Kiss Films – la société de Jamel Debbouze –, la région PACA, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC. L'apport venant d'Algérie ne représente qu'environ 20 % du budget mais c'est sous sa bannière que le film est présenté.

"Que le passé ait été glorieux ou calamiteux... Que les souvenirs soient tristes ou joyeux et parce que ce n’est jamais une bonne solution que d’occulter des pages du "grand livre de l’histoire"..." m'écrit Hocine Hayachi (fils d'Algérien, écrivain romancier à Vallauris), lors d'une récente correspondance qu'il a titré "écouter, accepter,comprendre, tolérer, et surtout pardonner".

Alors, la réponse d'apaisement à une actualité déja bouillante doit-elle prôner la transparence, le déni ou le silence ? "Crever l'abcès" invoque R. Bouchareb dans son interview, certes, mais pour focaliser sur une zone de pus, il faut déja que la magnitude soit de faible intensité sous peine de fragiliser les étages d'un hôpital déjà bien vacillant.

Un mot par ci, une action par là et pas véritablement d'appel au partage et à la fraternité dans les comportements. Imposer avec force une communauté et exiger des efforts d'acceptation de la part de leur hôte ne peut qu'aboutir à une certaine forme de rejet qui mènera irrémédiablement à un clash.

Mais grâce à Dieu, Allah, Jésus-Christ et Mahomet, l'avenir ne me donnera pas raison.

Heureusement...




Jo - inch'allah
24 mai 2010

sans sens



 Je retranscris ici un paragraphe d'une lecture récente dont le chapitre traite de notre perception des opportunités :
"il y a eu une expérience menée récemment en Europe qui visaient à soumettre à une épreuve des volontaires dont certains se disaient chanceux et d'autres pas. Chacun se voyait confier un journal et on lui donnait quelques minutes pour compter le nombre précis de photos publiées à l'intérieur. Au bout de quelques pages, un encart assez grand apparaissait au beau milieu du journal, indiquant en très gros caractères : "inutile de compter, il y a 46 photos dans ce journal".
Les gens qui se disaient chanceux se sont tous arrêtés à la lecture de ce message. Ils ont refermé le journal et annoncé au chercheur : "il y a 46 photos"
Les autres ont continué à compter jusqu'à la fin et quand on leur a demandé pourquoi ils n'avaient pas tenu compte de l'encart, ils ont tous dit : "Un encart ? Quel encart?" Aucun d'eux ne l'avait vu."





Jo - brèche
22 mai 2010

moka-toi pas d'moi

Si la télé le dit, c'est que ça doit être vrai.

Si Djordj le vente, c'est que ça doit être bon.

Et si Djordj et John M. le prouvent dans un film publicitaire au scénar aussi fin qu'une pub MMA, c'est que ce doit être le meilleur.

Plusieurs saveurs savamment élaborées (enfin, le packaging surtout), un marketing habilement orchestré et hop, voila le beautiful pipeul développant un nouveau sens pour différencier les saveurs d'un arabica, commandant en "vente privée" joyeusement et assuuurément le meilleur café.

Qu'il est reposant de laisser reposer ses neurones, se laisser guider par les bergers bienveillants récoltant insatiablement notre lait pour se constituer le plus gros fromage. J'aime bien quand le public se sent "de bon goût", j'encense ces agences de pub qui y parviennent et attends avec délectation leur prochaine idée qui sera pilonnée avec une partie des deniers récoltés. Dans leurs branding*, ils doivent coordonner le prochain produit à la manière de Th. Lhermitte et F. Huster en préambule au fameux dîner...

"Hmmmmmmm, cette huile de colza (bio !) est chère mais zelle est tellement mèèèèèrveilleuse. Les frites n'ont plus la même saveur".

"Formidable la biographie de ce footballeur ! D'autant que la préface est signée par Nikos Agliagagas".

"les sandales écolos signées Gisèle Bündchen pour reboiser les forêts tropicales. Un bon moyen d'être lookée sur la plage et de faire un geste citoyen". Je vous laisse consulter le prix ici...


Et d'autres à venir...

Jo - nothing else
* source Wikipédia : signifie originellement la technique de marquage au fer rouge. De nos jours le branding signifie davantage le « pouvoir de la marque » que le marquage au fer rouge au sens propre. (NDLR : hum...)


7 mai 2010

j'aurais voulu...

On n'a pas été pompier ni maîtresse, pas pilote d'avion et pas princesse.
Pas champion de rallye ou PDG d'une énoooooorme boîte non plus, mais se résoudre à la réalité c'est déja ouvrir l'accès à la voie de la sérénité...

On sait maintenant qu'il y a des rêves de carrière qu'on ne réalisera pas mais si le mien avait pris forme, j'aurais été comme lui à cet instant ! Oh, pas de talent particulier dans la composition ni dans l'interprétation et pas non plus un physique du tonnerre, mais j'aurais été tellement content d'être là que j'aurais été aussi sympa que lui pendant cette chanson. A l'identique, le public me l'aurait autant rendu parce-que quand tu regardes les gens et que t'es brillant dans tes yeux, on a envie de venir partager du bon avec toi.

J'ai eu l'occasion d'entendre cette chanson "en vrai" dans ma jeunesse bastiaise et c'était déja comme ça, il me semble saisir maintenant ce qui a pu attirer Madame Carla avant qu'elle ne céde aux sirènes d'une place de 1ère dame...



Jo - drôle d'idée

au cusssss

Bon ok, rien de neuf depuis "Mister Tout le monde", ni dans le son ni dans le thème puisqu'on y cause encore actualité & pipeul, mais dans le rap à la française, il vaut mieux un peu de groovy que du relent de crachat à la NTM, nan ?




Jo / ready-oooh !
5 mai 2010