nique la Police !



Notre perception de la mélomanie ne nous conduit pas naturellement vers l'écoute d'un orchestre philarmonique. Dans sa globalité, notre génération n'a pas reçu l'éducation auditive qui permettrait d'apprécier à sa valeur les instruments qui composent le répertoire classique. Jean-François Zygel s'y est bien employé durant ses émissions d'été en mariant symphonies, humour et modernisme, puis un chanteur de musique pop des années 80 s'y est récemment investi en mêlant ses compositions originales aux partitions dans de nouvelles gammes.


J'ai passé un agréable moment ce soir du 16 décembre devant la télé (une redif est programmée sur Arte le 31), le mariage de cette voix avec le Royal Philharmonic Concert Orchestra fût une conjonction de moments délicieux où se mêlaient élégance, retenues et confidentialité. Une découverte émouvante et enrichissante.

Le DVD est à la vente depuis quelques semaines, peut-être une petite idée de cadeau de dernière minute ?

Joyeux Noël !


Jo - pipeau
21 décembre 2010










petite étoile

Ce ne sont pas les mots compliqués qui forment les plus beaux textes, ni les plus belles matières qui composent les meilleurs produits (pas plus qu'un beau cul ne suffise à rendre une femme séduisante), mais bien la subtile combinaison de sensations de simplicité qui titille notre sensibilité.

C'est la prouesse que vient de réaliser cette agence de pub en présentant la nouvelle Nissan qui "énergise" les rues de Berlin à son passage.
A en croire le nombre de connexions, ce film déposé en version longue sur YouTube reçoit un intérêt substantiel, la chaleur de l'interprétation de "Twinkle Twinkle Little Star" désinstrumentalisée pour l'occasion, ferait-elle vaciller les coeurs ?

"
Brille, brille petite étoile,
Alors le voyageur dans l'obscurité
Te remercie pour ton étincelle minuscule.
Il ne saurait pas quel chemin prendre,
Si tu ne scintillais pas comme ça
" susurre l'artiste suédoise dans ce clip.

Refuge de la nuit, compagne des insomnies et confidente des soucis, c'est la psy chez laquelle on se réfugie...




Jo - stratosphère
23 octobre 2010





bas en retraite !


Il fraternise dans les manifs, il "amitise" à mort sur FaceBook, il consomme bio et le revendique (surtout!), il est responsable, il songe à laisser une planète propre à ses enfants, il prône la coolitude, l'amour et l'amitié.

Il ne met pas son clignotant pour tourner, il ne cède jamais sa place chez le boulanger, il consomme H&M et Smartphone pour nourrir les petits Indiens (ceux de l'Inde), il se jette sur les stations s'il entend une menace de pénurie, il prône la coolitude, l'amour et l'amitié mais "ne veut pas se faire bouffer par les autres !".

Les Français sont inquiets, dit ce soir l'ex-Mr Royal, ils craignent pour les droits qu'ils perdent. Les Français craignent tout court, monsieur le politicien, ils ouvrent grandes leurs gueules et reposent leur esprit : 74% des Français disposent d'une connexion internet et détiennent le record d'Europe avec une moyenne de 13h/semaine devant l'écran mais c'est sur les "réseaux sociaux" qu'il passe leur temps. Ils jouissent également d'un bouquet-TV ultra fournis, mais ce sont bien les séries et le foot qui raflent les scores de médiamétrie, 2 millions et demi d'entre-eux lisent la presse people chaque semaine alors que quelques 700 ouvrages sont sortis de presse pour cette nouvelle rentrée littéraire. La vie ne s'apprend pas dans les livres, pourraient-ils arguer, et pourtant...

Si les têtes de gondoles sont squattées par les maisons d'édition qui s'auto-promotionnent et s'auto-congratulent en éditant les biographies des gens de télé à 25€ l'unité, les rééditions de narrations qualitatives en livres de poche offrent en plus la saveur du chinage. Extraits de 3 d'entre-eux pour regarder les JT avec un autre oeil :
Jacques Attali - Dr en économie - conseiller de F. Mitterrand pendant 20 ans : "En 2050, 9,5 milliards d'êtres humains peupleront la Terre, soit 3 milliards de plus qu'aujourd'hui. L'espérance de vie dans les pays les plus riches approchera le siècle, en conséquence, l'humanité vieillira. Le nombre de gens en âge de travailler aura aussi doublé. .../... La croissance aggrave la misère de beaucoup. Une part importante des biens exportés à très bas prix vers les magasins d'Europe et d'Amérique est fabriquée par des travailleurs ultra-exploités. En 2006, 250 millions d'enfants dans le monde - dont le quart de moins de 10 ans- travaillent dans des conditions d'exploitation intolérables .../... C'est la démographie qui sera le principal facteur de croissance du nombre de musulmans : ils seront près de 1.8 milliard en 2020, soit le quart de la population mondiale. .../...

En 2004, Apple a compris que le profit se faisait sur l'objet nomade et non sur les données qui y circulent, gratuitement pour l'essentiel." ["Une brève histoire de l'avenir" - 6.50€ ].-------------------------------Le phénomène de masse, l'hystérie collective, jusqu'où peut aller l'homme lorsqu'il connaît privations et frustration. Un fait divers qui se déroule en 1870, cependant reproduit à plusieurs reprises et à différentes échelles depuis... ["Mangez-le si vous voulez" - 5.00€ - Jean Teulé].

------------------------------Et enfin, une histoire pleine de force et d'espoir sortie de l'imagination fertile d'Eric-Emmanuel Schmitt -même si l'histoire de Saad n'est guère éloignée de la réalité-, agrémentée de quelques tirades habiles : " J'aurais été ravi de partager l'illusion des gens heureux, croire qu'ils occupent le plus beau site du monde sans qu'aucune excursion ne les ait autoriser à entamer une comparaison. .../... Le plus difficile dans une discussion, ce n'est pas de défendre une opinion, c'est d'en avoir une. .../... Dieu est grand, il laisse de l'air entre les oreilles de ceux qui n'entendent pas." [Ulysse from Bagdad - 6.50 €]



Retraite à 62 ans ? Pas content ? Et si on regardait nos vies d'un petit peu plus en avant ?


Jo - courte échelle
13 octobre 2010

lettera per Louis

"- allô ? - bonjour Madame, je suis le fils de Toussaint Baldi, pourrais-je parler à Louis, s'il vous plaît ?
- oui bien-sûr, il est dans le jardin, je vais le chercher,



- Ô Louis, c'est JoLéo. Bon, écoute, je voulais te prévenir que Papa avait fait 2 infarctus consécutifs ce week-end, il a été héliporté à l'hopital lundi. Je suis arrivé hier soir, j'ai pu le voir et discuter avec lui mais il est parti ce matin à 5h30. Voilà, tu étais son ami, je tenais à ce que ce soit nous qui te l'apprenions.
- ...
- Louis ? Tu es là ?
- oui oui Jo, ça va... merci..."

Il a bientôt 80 ans Louis, son tempérament et sa carrière de motard de la police ont longtemps été la crainte des Bastiais à l'époque où il était en service mais le temps l'a adouci et cette période "glorieuse" est révolue aujourd'hui. Depuis une vingtaine d'années, il s'est lié d'amitié à un personnage qui partageait les mêmes rigueurs et véhiculait les mêmes valeurs sur le chemin de la vie. Ils ont passé beaucoup de temps tous les deux et pas seulement dans la passion qu'ils partageaient : ils ont jardiné, bricolé, discuté, bavardé, déjeuné, téléphoné bref, échangé leur amitié.

Il ne pleure pas Louis, il est de ceux qui contiennent leur tristesse. Des visites mortuaires, il en a rendu plusieurs ces dernières années (en Corse, on connait forcément un membre de la famille d'un défunt, un sens inné du respect de la part de cette génération "d'authentiques" gomme les kilomètres, les efforts et le temps pour honorer le dernier voyage), mais ses yeux brillent lorsqu'il voit son ami allongé sans vie sur ce lit d'habitude dédié à la sieste. Il s'assied et il regarde. Il ressasse.

L'église est trop petite pour accueillir les personnes venues témoigner leur estime à son ami, il regarde autour de lui, il est fier de constater une telle ferveur autour de cet évènement. Tous sont là, ils sont venus rendre hommage à cet homme brut, droit, franc, amoureux de la nature et des "gens biens" quelque-soient leur provenance ou leurs appartenances, lui qui ne concédait aucun effort aux faux-semblants. Les petites fâcheries de village sont gommées au profit d'un profond respect. Dans l'église, les portes drapeaux, debout derrière l'ex-aumônier, ont fière allure dans leurs habits de soldats, ils font honneur à l'ancien combattant car dans la foule certains savent les moments forts qu'ils ont vécu à ses côtés durant la guerre d'Algérie, ceux dont les mots ne pourraient traduire l'intensité de l'émotion.

Puis maintenant il marche, Louis, il suit le long cortège qui mène jusqu'à la dernière demeure de son ami, c'est la dernière promenade, celle de l'À-Dieu.

Tous sont là.

Il est rentré chez lui, Louis, il est redescendu en plaine et a repris ses travaux de jardinage, la seule activité que lui confère son âge. Oh, il connaît le cycle, il sait. Il va donner un peu plus d'amour autour de lui pour mieux en recevoir, il sait que la vie c'est avant tout un partage, du temps et de l'attention portés à l'autre, une fraternité qui ne s'acquiert que par la force des sentiments. Il sait l'essentiel de la profondeur.


Santu veille sur nous à présent, comme il l'a fait de son vivant, les marques de respect à l'Homme seront autant de témoignages d'amour consacrées à son souvenir. Comme avant, je ferai miens les adages de son enseignement en ne dérogeant jamais aux règles de droiture et d'honnêteté.

Santu - 11/11/1935 - 26/08/2010
Papa...



highway to the show !

36 années d'existence, 200 millions d'albums vendus et 2 dates de concert en France, ça créé l'évènement !
Je n'y ai pas été pour raconter "j'y étais" (oui, je n'ai pas de compte sur Facebook...) mais plutôt pour accompagner un ami venant specialement de Corse pour l'occasion. Pour tout dire, j'y allais même un peu à reculons du fait du peu d'intérêt porté à ce genre musical (je n'ai plus 15 ans depuis un moment) et d'un certain manque de motivation à me mêler à la masse des hard-rockers quadra sur le retour, d'autant qu'une alerte météo planait sur ce concert en plein air...

A l'approche des énormes cornes rouges gonflables qui couvrent la scène, j'ai vu du monde 4h avant le début du concert et la plus grande file d'attente de ma vie. J'ai vu des stands de Kro partout. J'ai vu des gens patients. J'ai entendu de l'italien et du Lyonnais qui criaient leur identité dans la foule, des Savoyards qui arboraient leur drapeau aussi. Sous mon poncho qui ruisselait, j'ai couru pour arriver dans les premiers (ça c'était la volonté de mon accompagnateur afficionado), on a grugé (pour la même raison) et les grilles se sont ouvertes sur la pelouse face à la scène.
J'ai vu l'avant première partie, la première partie. Puis à 21h la lumière s'est éteinte... pour se rallumer sur AC/DC !

Et là, j'ai su.

44 000 personnes qui se déplacent parfois de loin et au tarif de 70€/tête pour voir et écouter 5 gars, c'est qu'il faut avoir des souvenirs de bonne qualité ! Au milieu d'un parterre évidemment conquis, ces quinquas bien en forme n'ont pas lésinés sur les moyens pour offrir un show à la hauteur de leur dimension en ne jouant pas la "staritude" des nazes, le chanteur et le guitariste leader ont développé un réel élan de sympathie envers leur public. Pas de mauvais humour, pas d'allusions grasses, pas d'obsenité et pas de vulgarité mais un vrai sens du respect du début à la fin du show où aucun coin de scène ne fut oublié pour rester au plus près de tous.
Dans le public, pas de mauvais mots ni de mauvais geste, pas de bousculades, pas de bagarre, juste une communion entre passionnés d'un même style musical, la pluie amenant une dimension intense à la magie de l'instant. Et c'était sacrément chouette !!

Allez, je suis (en partie) réconcilié avec l'humain, peut-être vais-je envisager d'aller voir un match de foot. Nan, j'déconne...

Un extrait ici :


Jo - en continu
17 juin 2010

conjonction (s)

Je t'attendais.

Je ne t'ai pas cherché, je savais que tu allais arriver.

J'avais déja connu ces instants. Rares, profonds. Oh, pas ces coups de foudre musicaux qui ne durent qu'un temps,
mais ces rencontres qui réchauffent doucement le sang.

Rares. Profondes.

"Le temps se fige, la folie paraît normale" dis-tu.
A ton écoute, me suis arrêté et me suis approché. Le bruit environnant s'est effacé pour céder la place à ton espace.


Comme d'autres avant toi, je vais te garder une place au fond de moi. Pas de jalousie ou de possessivité avec cette magie, ce n'est pas te souiller que de vouloir partager cet instant de sérénité.



Jo - interférence

"partir" - Ben Oncle Soul.


fais ta version

"Je n'aime pas les gens indifférents à la vérité". Pasternak dans HHhH.

Si l'actualité vous touche au point de porter un jugement sur les récents éléments de l'attaque du bateau des ONG par l'armée israélienne, ne vous laissez pas embarquer par l'"information" et la ferveur populaire mais construisez plutôt votre opinion sur des éléments concrets pourtant présentés aux premières heures, puis occultés au fil des jours pour gommer l'impartialité qui fait parfois défaut aux relayeurs de l'information... ceux-là même qui fabriquent l'opinion.

(rdv au moins jusqu'à la minute 2.24)
http://www.dailymotion.com/video/xdirfw_armee-israelienne-attaque-le-bateau_news
_________________________________________

Et puis, si tu fustiges la fuite de BP et toutes ces méchantes compagnies qui font du fric sur ton dos,
- qui font transiter leur merde par bateau,
- qui polluent les oiseaux,
- qui sont des catastrophes écolos,
commence donc par changer tes habitudes, pauv' nigaud.

Les dérivés du pétrole : le bateau qui va t'emmener cet été briller à Porto Vecchio, ton iPhone et/ou ton iPad, tes ordinateurs/climatiseurs/fibres synthétiques/déodorants/crèmes/
vernis/ teintures pour cheveux/parfums/capsules de vitamines/chewing gum/ballon de foot et pleinnnnn d'autres éléments indispensables à ta survie.
_________________________________________

Puis si après ça t'es arrivé jusque là,
viens je t'emmène avec moi /
devant un verre de rosé sous cette chaleur d'été /
on recomposera la vie avec philosophie /
ton esprit ne sera plus à la peine sous les mots de l'Oncle Ben /
on se laissera porter vers de nouvelles pensées, bercés par de nouvelles idées /
et gommer sans coup férir ce qui pourrait nous faire souffrir, yeaaaaaah !






Jo - facteur

6 juin 2010

baby sitter

J'adore les enfants.

Pas tous.

Mon âge me permettant dorénavant de retrouver ceux que j'ai connu petits, je constate un fait qui se révèle devenir une évidence : quand t'es sympa petit, tu restes sympa quand t'es grand ; puis quand t'es con...

Nul besoin de sentiment d'empathie pour saisir quelques points révélateurs cruciaux dès l'enfance, la spontaneité laissant transparaître l'âme avant que l'âge et l'expérience ne la masquent partiellement. M
ême s'il s'agira pour certains du combat de leur existence, fuyant la transparence et jouant sans relâche le rôle qu'ils s'attribuent jusqu'à en convaincre leur subconscient... Notre propre expérience de la vie et les différents témoignages recueillis aux détours de celle-ci nous renvoient à l'évidente constation que, quelquesoient l'âge, le rang, le titre ou l'image qu'elles présument représenter, les grandes personnes retrouvent un comportement enfantin dans la gestion des conflits lorsqu'elles sont poussées à bout, brisant ainsi l'affligeance de leur vitrine.

Indépendamment des situations qu'il va rencontrer pour se former, l'éducation ne construit pas un enfant. Il ne fait qu'arrondir les arêtes d'un mental antérieurement moulé, dont la trame est déja établie et pour laquelle toute tentative de déviation se révèlera vaine quelquesoit la conviction et le talent de l'éducateur.

C'est mon avis.


A l'évidence, on souhaite le bonheur de tous les enfants, mais de là où il se trouve en ce moment, s'il y en a un qui peut être tranquillisé du parcours de sa progéniture, c'est bien LE Serge. En 1985 dans une interview-télé, il balaie d'un trait le ton humoristique de la question d'Ardisson, en adoptant une expression grave pour répondre : "si elle fait ça, elle me tue. Charlotte ne se shoot'ra jamais !".
Depuis sa première apparition à 13 ans où elle dégageait déja cette beauté mélancolique alliant souffrance, silence, prestance et nonchalance, d'après ce qu'on sait d'elle aujourd'hui, elle semble représenter ce qu'elle incarnait.

Son dernier clip ici où elle fait tout de même état d'une surprenante souplesse "Avatarienne" ! :



Jo - sale gosse
30 mai 2010

après la croisette


L'effet escompté s'est produit lors de sa présentation, et malgré ses appels à l'accalmie, Rachid Bouchareb ne convainc pas complètement quand il ramène le tollé soulevé à Cannes à une simple scène de 6 minutes d'un film de cinéma. Lorsqu'il monte les marches du Palais des Festivals pour présenter son film sous bannière et musique algérienne, on peut estimer en toute objectivité que la volonté d'apaisement ne fasse pas réellement partie du scénario du jour.

http://www.youtube.com/watch?v=fiYnJwfijBo

Mais que s'est-il passé ce 8 mai 1945 à Sétif en Algérie pour que des manifestants, dont le maire de Cannes en tête, tentent de pertuber la première diffusion de "Hors la loi" ?
La formidable machine internet offrant la possibilité de nous informer en quelques clics, voici une synthèse des faits relevés:
"L’épisode est aujourd’hui bien connu, à défaut d’être longuement traité dans les manuels scolaires. A l’occasion du défilé de la victoire sur le nazisme et les puissances de l’Axe, des manifestants algériens réclament pacifiquement l’indépendance et le retour du nationaliste Messali Hadj, déporté au Congo. Le cortège est brutalement dispersé par la police française et un manifestant brandissant le drapeau algérien est tué d’une balle dans la tête par un commissaire. La manifestation dégénère en émeute contre les colons européens, dont 28 sont tués dans des conditions atroces ce jour-là. Pendant un mois, l’armée, appelée en renfort, réprime dans le sang l’agitation qui a gagné d’autres localités. Sétif est bombardé par la marine, l’aviation mène des raids. Des villages sont attaqués à l’automitrailleuse et des milices de colons participent au massacre. Au final, une centaine de colons ont été tués d’un côté, 8 000 à 20 000 «indigènes» de l’autre."


Ce qui est indéniable durant cette période algérienne, c'est que les forces françaises n'ont pas fait montre d'une grandeur à la hauteur de leur rang. La sauce des politiques et des militaires ayant tourné au vinaigre, taire des faits pourtant avérés, c'est mentir à ceux qui en souffrent encore à ce jour, attisant des désirs de vengeance menant parfois jusqu'à la haine.
Mais monter un film de cinéma dans le prolongement d'un succès qui traitait déja du sujet et ne pas revendiquer des recherches historiques sérieuses, il y a quand même une petite faille dans la crédibilité des bonnes intentions du réalisateur ( http://www.youtube.com/watch?v=vy1PF7lKpzc&feature=related)

Et puisqu'il parle de budget, plus de 20 millions d'euros ont été réunis. Parmi ses financeurs figurent France 2 et France 3, Canal+, Studio Canal, Kiss Films – la société de Jamel Debbouze –, la région PACA, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC. L'apport venant d'Algérie ne représente qu'environ 20 % du budget mais c'est sous sa bannière que le film est présenté.

"Que le passé ait été glorieux ou calamiteux... Que les souvenirs soient tristes ou joyeux et parce que ce n’est jamais une bonne solution que d’occulter des pages du "grand livre de l’histoire"..." m'écrit Hocine Hayachi (fils d'Algérien, écrivain romancier à Vallauris), lors d'une récente correspondance qu'il a titré "écouter, accepter,comprendre, tolérer, et surtout pardonner".

Alors, la réponse d'apaisement à une actualité déja bouillante doit-elle prôner la transparence, le déni ou le silence ? "Crever l'abcès" invoque R. Bouchareb dans son interview, certes, mais pour focaliser sur une zone de pus, il faut déja que la magnitude soit de faible intensité sous peine de fragiliser les étages d'un hôpital déjà bien vacillant.

Un mot par ci, une action par là et pas véritablement d'appel au partage et à la fraternité dans les comportements. Imposer avec force une communauté et exiger des efforts d'acceptation de la part de leur hôte ne peut qu'aboutir à une certaine forme de rejet qui mènera irrémédiablement à un clash.

Mais grâce à Dieu, Allah, Jésus-Christ et Mahomet, l'avenir ne me donnera pas raison.

Heureusement...




Jo - inch'allah
24 mai 2010

sans sens



 Je retranscris ici un paragraphe d'une lecture récente dont le chapitre traite de notre perception des opportunités :
"il y a eu une expérience menée récemment en Europe qui visaient à soumettre à une épreuve des volontaires dont certains se disaient chanceux et d'autres pas. Chacun se voyait confier un journal et on lui donnait quelques minutes pour compter le nombre précis de photos publiées à l'intérieur. Au bout de quelques pages, un encart assez grand apparaissait au beau milieu du journal, indiquant en très gros caractères : "inutile de compter, il y a 46 photos dans ce journal".
Les gens qui se disaient chanceux se sont tous arrêtés à la lecture de ce message. Ils ont refermé le journal et annoncé au chercheur : "il y a 46 photos"
Les autres ont continué à compter jusqu'à la fin et quand on leur a demandé pourquoi ils n'avaient pas tenu compte de l'encart, ils ont tous dit : "Un encart ? Quel encart?" Aucun d'eux ne l'avait vu."





Jo - brèche
22 mai 2010

moka-toi pas d'moi

Si la télé le dit, c'est que ça doit être vrai.

Si Djordj le vente, c'est que ça doit être bon.

Et si Djordj et John M. le prouvent dans un film publicitaire au scénar aussi fin qu'une pub MMA, c'est que ce doit être le meilleur.

Plusieurs saveurs savamment élaborées (enfin, le packaging surtout), un marketing habilement orchestré et hop, voila le beautiful pipeul développant un nouveau sens pour différencier les saveurs d'un arabica, commandant en "vente privée" joyeusement et assuuurément le meilleur café.

Qu'il est reposant de laisser reposer ses neurones, se laisser guider par les bergers bienveillants récoltant insatiablement notre lait pour se constituer le plus gros fromage. J'aime bien quand le public se sent "de bon goût", j'encense ces agences de pub qui y parviennent et attends avec délectation leur prochaine idée qui sera pilonnée avec une partie des deniers récoltés. Dans leurs branding*, ils doivent coordonner le prochain produit à la manière de Th. Lhermitte et F. Huster en préambule au fameux dîner...

"Hmmmmmmm, cette huile de colza (bio !) est chère mais zelle est tellement mèèèèèrveilleuse. Les frites n'ont plus la même saveur".

"Formidable la biographie de ce footballeur ! D'autant que la préface est signée par Nikos Agliagagas".

"les sandales écolos signées Gisèle Bündchen pour reboiser les forêts tropicales. Un bon moyen d'être lookée sur la plage et de faire un geste citoyen". Je vous laisse consulter le prix ici...


Et d'autres à venir...

Jo - nothing else
* source Wikipédia : signifie originellement la technique de marquage au fer rouge. De nos jours le branding signifie davantage le « pouvoir de la marque » que le marquage au fer rouge au sens propre. (NDLR : hum...)


7 mai 2010

j'aurais voulu...

On n'a pas été pompier ni maîtresse, pas pilote d'avion et pas princesse.
Pas champion de rallye ou PDG d'une énoooooorme boîte non plus, mais se résoudre à la réalité c'est déja ouvrir l'accès à la voie de la sérénité...

On sait maintenant qu'il y a des rêves de carrière qu'on ne réalisera pas mais si le mien avait pris forme, j'aurais été comme lui à cet instant ! Oh, pas de talent particulier dans la composition ni dans l'interprétation et pas non plus un physique du tonnerre, mais j'aurais été tellement content d'être là que j'aurais été aussi sympa que lui pendant cette chanson. A l'identique, le public me l'aurait autant rendu parce-que quand tu regardes les gens et que t'es brillant dans tes yeux, on a envie de venir partager du bon avec toi.

J'ai eu l'occasion d'entendre cette chanson "en vrai" dans ma jeunesse bastiaise et c'était déja comme ça, il me semble saisir maintenant ce qui a pu attirer Madame Carla avant qu'elle ne céde aux sirènes d'une place de 1ère dame...



Jo - drôle d'idée

au cusssss

Bon ok, rien de neuf depuis "Mister Tout le monde", ni dans le son ni dans le thème puisqu'on y cause encore actualité & pipeul, mais dans le rap à la française, il vaut mieux un peu de groovy que du relent de crachat à la NTM, nan ?




Jo / ready-oooh !
5 mai 2010

today in cannes

Venir de loin et apprécier le paysage... derrière son camping car...





Jo - parking visitor
24 avril 2010

lève le voile

Mais c'est quand qu'ils arrêteront les sketch et le cinoch' pour se faire passer pour des "cool" dans les médias ?

"Toute vérité est bonne à dire à condition de la dire avec tact" écrit la bonne pensée camée du sieur Beigbeder et ces "stars" à qui l'on donne -trop- la parole sur des questions d'humanisme et de populisme. Certes, on ne me donne pas la parole mais je la prends pour dire à qui veut l'entendre que : "dans la vie, avoir peur du conflit c'est fuir. Et fuir c'est lâche." Alors choisi ton camp compagnon, mais le port de la burqa sera totalement interdit en France et c'est bien !

Pour ma part, dans la rue je préfère mater un string qui dépasse, un cul moulé dans un jean bien taillé ou une poitrine habilement suggérée plutôt que la famille à Casper. Alors peut-être que ceux qui interpètent le Coran l'ordonnent mais les plus gros clients des putes de trottoir à l'époque où elles étaient autorisées furent les Arabes. Et ceux qui partent aujourd'hui baiser en Taïlande avec l'argent de la drogue vendue à ceux qui distillent la bonne pensée, ce sont leurs fils.
Ma femme qui tient une boutique dans une ville à forte concentration maghrébine imprime leurs photos dont ils s'empressent de se targuer dans la cité. Entre les combats de boxe thaï, les virées alcoolisées et les jeunes Asiat' qui couchent pour bouffer, c'est vrai qu'il y a de quoi pavaner mais de retour en France c'est droit dans les yeux, "respecte ma mère, ... et nique la tienne!"

Donc je reprends, je préfère mater un string qui dépasse, un cul moulé dans un jean bien taillé ou une poitrine habilement suggérée et ne pas me mentir à moi-même.

Waaaaaaa, j'me marre ! Vive les nanas avec des formes et de la peau sur elles !!


Jo - charnel




aïiiiiiiii-phone !


Qui ne l'a pas ?

Ceux qui l'ont le dégainent avec nonchalance et s'inventant une certaine prestance, ceux qui ne l'ont pas décrient son succédané, impatients d'atteindre le quotat de "points fidélité". Il n'y a pas à tergiverser ou essayer de l'imiter, à un moment il faut le posséder.

Les ados en rêvent et le 3ème âge s'y résout, malgré son aura et son succès, sa promotion est toujours assurée. De nouvelles applications naissent en quantité, des programmes dédiés sont étudiés pour participer au succès, il est devenu ZE logo de l'interactivité dans les principaux médias. Il est incontestablement le coup de génie de la dream team d'Apple ou comment créer la révolution en lieu et place d'une évolution : l'I-Phone.

Il coûte "horriblement" cher aux fournisseurs d'accès de téléphonie au regard des marges habituelles auxquelles ils sont familiarisés -400 euros en moyenne par appareil- mais s'ils ont déploré bruyamment la selection d'un unique opérateur lors de sa commercialisation, c'est bien parce-qu'ils n'avaient pas été selectionnés. Le gérant d'un Espace SFR de Cannes me confiait récemment (ça fait toujours bien de sous-entendre une confidence, il s'agissait en fait d'une discussion de courtoisie, hihi) combien il était ébahi de constater à quel point cet objet était devenu indispensable pour ceux qui ne peuvent manquer le train de LA tendance. Ce commerçant qui a misé sur la téléphonie mobile depuis ses balbutiements a connu les grandes années de progression et pensait se ranger tranquillement vers la stagnation, l'I-Phone a insufflé un mouvement ouraganesque à cette activité déja florissante en conquérant 50% du marché français en 3 ans.

Sacré Apple, réservé il n'y a pas si longtemps à la dissidence et qui parvient à travers ce produit à promouvoir la logique de son système d'exploitation auprès du grand public. Les ventes de I-Mac et I-Book explosent, les vaccinés Windows passent le cap vers la luminosité de l'image, la sensualité des touches, une ergonomie bien pensée, une
meilleure compacité, une intuitivité nouvelle et une réputation de fiabilité. Mais la force de ce groupe, c'est aussi d'avoir verrouillé son système d'exploitation sur des machines dont ils assurent eux-mêmes le design, la fabrication et la commercialisation. Aujourd'hui catalogués comme précurseurs, il suffit à Steve Jobs d'une convocation de la presse pour que celle-ci devienne le vecteur marketing de son nouveau produit, à fond les ballons et gratuitement ! Le rêve...

300 000 exemplaires vendus le 1er jour de la commercialisation de L'I-Pad -l'I-Pod pour malvoyants et/ou maladroits de leurs petites mains-, brrrr les libraires frémissent déja en songeant aux bibliomanes qui pourraient adopter ce nouveau joujou interactif, sauf que si c'est la culture et l'intellect qui sont visés, ça risque de limiter le succès...

Que font les autres ? Quelle contre-attaque préparent Windows, les fabricants d'ordinateurs, de téléphones et autres fournisseurs d'accès ?

Dans un premier temps et dans l'urgence : imiter pour limiter -ça c'est fait-, espérer une rapide lassitude de ce public qui ne se sent élite qu'à partir du moment où il possède la nouveauté, offrir de la gratuité, relancer le processus de la créativité -encore-, innover et marketer.
Il y a 10 ans, on s'émerveillait de la découverte d'internet à travers une connexion 54 bits sur modem en patientant lonnnnguement à l'ouverture des pages. Aujourd'hui, les ados ne s'émeuvent pas de regarder un clip de leur chanteuse préférée sur You Toube, loin de toute habitation grâce à la clé 3G déja has been...

Cet ère d'interactivité et d'inventivités appelle d'autres surprises à venir, on vit une époque formidable non ?

Jo - mégaphone

ps: télécharge donc ça sur ton i-Tunes, et si ton poil ne s'hérisse pas à la minute 1:46, retourne donner un sens à ta vie en twittant sur Facebook...
http://www.youtube.com/bendeignan#p/u/79/MZ4xDs_xQ9Y




17 avril 2010

les Harkis ou l'histoire d'un génocide



Le gaullisme. Le repère, la bonne pensée que revendiquent les hommes politiques en manque de reconnaissance et/ou à cours de programme. A l'instar des personnages de télé qui s'auto-impressionnent en rabâchant les citations de personnages célèbres (et disparus de préférence), s'autoproclamer "gaulliste", c'est s'octroyer une légitimité pour appuyer les idées que le monde politique souhaite faire passer auprès d'un peuple en partie mal informé...




Une fois n'est pas coutume, le texte (long !) à venir n'est pas de moi. Les mots qui le composent sont le condensé d'un prélèvement fidèle des ouvrages suivants "Commando Georges et l'Algérie" d'après du lieutenant colonel Bénésis / "le drame des Harkis" d'après Abd-El-Aziz Méliani / B. Moinet-"Ahmed, connais pas.."". et recopiés lettre par lettre sur mon clavier lors d'un séjour de quelques jours chez mes parents en Corse, où dorment de nombreux livres relatifs à la guerre d'Algérie. Puis enfin réorganisé durant le voyage retour en bateau ce jour, en espérant vous soumettre une lecture enrichissante et passionnante. J'espère qu'il fera l'objet de votre lecture.


Je ne fais l'apologie de rien et ne cherche à faire passer aucun message. En retranscrivant ces faits relatés, j'essaie d'engager une réflexion sur un fait d'Histoire qui pourrait déboucher sur quelques explications comportementales exprimées par une partie de la population française d'origine Nord-Africaine au cours de faits divers bien contemporains, eux... Pas d'épanchement sur les militaires puisqu'ils agissaient en connaissance des risques en rapport avec leur métier (mon père en a réchappé, il est médaillé du Commando Georges des Ouled Bigeard), le drame à retenir est la trahison du Général De Gaulle, ou la parole donnée qu'on reprend et qui se solde par l'abominable éradication de 100 000 Harkis.
Je vous soumets cette lecture en cliquant ici .

rencontre

Ne retiens pas tes larmes quand c'est beau,
Ne retiens pas tes larmes quand tu aimes.
Cache-les si tu as du chagrin,
mais laisse aller quand c'est bien.

Moi je pleure quand c'est beau, je pleure quand j'aime.
Marx, Tichenko, Amel Bent ou Christophe Willem,
Hier soir chez les Bajaus, demain sur la bande FM,
C'est profondément bon quand l'émotion nous emmène.


Encore une leçon hier soir, un poème, un réquiem pour la Vie. Putain mais qu'est-ce que c'est bon quand l'homme est bon ! Quand il parle vrai, quand il regarde dans les yeux, quand il partage sa vie, quand il ne fait pas semblant et quand il ne cache pas l'émotion.

On nous a offert un mets de choix hier soir sur France2, gratuit et sans engagement. La médiamétrie comptabilise 5 millions de téléspectateurs pour Terre Inconnue.
6,800 millions de Français ont préféré "Dr House", 4 millions "Louis La Brocante", 553 000 les Simpson...

C'est un choix.

C'est celui de ceux qui nous entourent...


Un extrait
ici (la rencontre avec les villageois):

Jo - flaque
7 avril 2010


des zamour

"Quand le soleil sort des nuages, il fait meilleur." "Carrefour n'est pas un discounter." "Une Reine sans olives, c'est n'importe quoi." "les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes." Au jeu de de l'évidence, les 3 premières phrases sont de moi, la dernière a provoqué une polémique alimentée par le sein généreux de Dame Média, traqueuse du politiquement incorrect. Plainte de la Licra et du Collectif Banlieues Respect pour "propos haineux", menace de licenciement du Figaro et mépris du pipeul bobo bien à l'abri dans son cocon parisien. Houuuuuuuu, qu'il est méchant !! Jo - beuz 26 mars 2010

zone extrême : le cas de conscience

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres,
Caché derrière nos apparences,
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
../..
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp."

Jean-Jacques Goldman


Dans le parcours de nos vies, on a tous des petits faits de gloire dont on se gargarise auprès de nos amis, mais ce sont les instants de lâcheté secrets, sur lesquels on nourrit un regret, qui devraient nous faire évoluer.


A contrario de ce a qui été débattu hier soir, la télé n'a-t-elle pas le pouvoir de nous prévenir, de nous faire arbitre pour ne pas subir mais réagir ? Si la violence se banalise sur les écrans de télé ou d'ordi, moi j'dis ok dès lors qu'elle nous prépare au pire, afin d'estomper la surprise et la peur une fois qu'on sera confrontés à la réflexion et à la décision.

La vidéo sur internet du gars qui se tord de douleur à égale distance de sa jambe et de l'épave de sa moto, ça me fait réduire mon allure en scooter ; le corps de ce gosse de 17 ans sans vie sur ce lit, ça me fait combattre les mecs qui roulent bourrés ; les images chocs de violences urbaines, ça renforce ma peur, ma méfiance et ma défense, etc... etc....


Un battage médiatique autour de cette diffusion thérapeutique comme pour la méga production "Home" aurait-il rassemblé plus de téléspectateurs ? Que fallait-il faire pour amener les gens à faire une (petite) introspection sur eux-même ? Un match de foot peut-être...
Sur plus de 22 millions de téléspectateurs hier soir, seulement 3,429 millions ont suivi cette expérience, 4 millions ont préféré Louis La Brocante sur la 3, plus de 6 millions une série TV sur TF1 et 527 000 "Moundir, aventurier de l'amour"... (source : http://tele.premiere.fr/Audience-tele)

Je le dis sans honte, j'ai larmoyé hier soir quand ces gens normaux, nos voisins, nos amis, nos frères et soeurs, (nous ?) abaissaient la manette 460 V sans qu'aucun spectateur ne lève la voix, aujourd'hui je suis en colère à la lecture de ces résultats d'audimat.

Mais alors, quelle conclusion tirer de tout ça ? Faire montre de laxisme et constater avec pessimisme que notre passage sur terre n'est qu'un turn-over ? Qu'on retournera poussière et qu'il n'y a rien à faire ? Se battre pour changer le monde ??
Pour ma part, aucun des deux ou peut-être leur synthèse : ouvrir nos sens et constater qu'on a beaucoup de choses intéressantes et enrichissantes à vivre. Connaître la béatitude et l'appréciation. Prendre son temps, tracer son chemin sans marcher sur les autres, aimer et respecter mais se battre pour ne pas se laisser emmerder parce-que les cons ça reste des cons...


Jo - Look at your life (R!)
18 mars 2010


"L'exceptionnel", il est normal/naturel/légitime de reconnaître l'exceptionnel : Victoire d'Honneur aux Victoires de la musique 2010.

La majorité des musiques de variétés que nous connaissons depuis des décennies tourne autour de 4 accords musicaux, le talent étant dans l'interprétation et les arrangements. Seulement 4 accords pour les couplets et les refrains et ce qui est d'autant plus amusant, c'est qu'il s'agit généralement des mêmes : Do/Sol/Lam/Fa

Evidemment, on ne causera pas des 3 notes "composées" à la va-vite entre 2 avions par D. Guetta qui donnent par je ne sais quelle magie des tubes dont je suis friand, mais ces 4 accords principaux permettent notamment à des chanteurs comme Renaud, Johnny, Obispo, Jean-Louis Aubert, Bruel de porter une guitare connectée durant leurs concerts. C'est ce qui m'autorise à jouer au troubadour branché devant mes filles en reprenant la gamme de Christophe Maé ou G. De Palmas.. ;-)

Cependant, il y a une particularité dans laquelle peu de musiciens s'engagent lorsqu'ils composent : c'est le changement franc de registre, la cassure d'une logique qui pertube son audition. A ce jeu, quelques comédies musicales s'y sont risquées mais comme ça, comme dans ce morceau-là, je ne l'ai jamais entendu. Une prise de risque aussi insensée pour parvenir à un résultat aussi mélodieux, à ma connaissance il n'y a que lui qui l'ait fait. Cette chanson date de 1974 et a été reprise par George Michael en 91, mais je crois que c'est avec l'émotion qu'il l'interprète le mieux. (elle commence à la minute 4.20)

Et puis j'aime bien qu'on rende des hommages à des gens vivants, en fait j'aime bien qu'on aime avant...


Merci Monsieur de la pile !

Jo - désaccordé

13 mars 2010

raining

La rhétorique du moment : (ad lib) "on l'savait que ça allait arriver", "c'est pas normal qu'on nous laisse comme ça", "mais qu'est-ce qu'ils attendent pour nous dégager ?"

Les digues qui cèdent sous la conjonction de phénomènes météo extraordinaires, des giboulés plus généreuses qu'à l'accoutumée, des mesures jugées trop prudentes sur une pandémie dont certains semblent regretter le recul, du froid, de l'eau, des soucis et plus d'sous!

La société s'enfonce dans la dépression quand elle a la sensation que le confort auquel elle aspire lui est ôté -ou plutôt celui auquel elle s'habitue- elle se refugie derrière la responsabilité. Celle des autres.La faute à la consommation, la nouvelle économie qui nous choye et nous préserve dans un cocon qu'elle a créé pour nous endormir et dans laquelle chacun finit par se laisser bercer.

"MON téléphone (tactile/high tech/machin chose avec plein de fonctionnalités qui ne servent à rien) ne marche pas ! Je réclame son remplacement et un cadeau de dédommagement" vocifèrent les uns à l'accueil de Carrefour. "JE juge cet avion pas fiable, j'exige de partir dans un autre" s'expriment 3 vacanciers français au retour de Sao Paulo en décembre dernier, "la pile que je vous ai acheté ne va pas dans mon réveil, alorscomment on fait maint'nant hein ?" dans le petit Photo-Store local...

Putain mais c'est quand qu'on parle d'amour, de love-story folles et passionnantes??

Mes parents vivent dans un petit village Corse d'une quarantaine d'habitants. Quand la crue emporte la moitié de leur jardin dans lequel ils auront passés de nombreuses heures de labeur, ils n'en n'appellent pas à la responsabilité du maire car construire à côté de l'eau, c'est beau mais c'est risqué. Quand la neige les prive d'électricité pendant des jours et plusieurs fois dans l'année suite aux intempéries, ils ne rouspètent pas après ERDF ; ils gèrent l'ouverture du congélateur dans lequel sont entreposés des ingrédients simples et essentiels, ils allument des bougies et attendent. Ils marchent aussi parce-qu'il faudra attendre la fonte de la neige avant de pouvoir circuler en voiture, la DDE s'occupant logiquement des grands axes afin de libérer le plus grand nombre. Oh, ils ont bien rouspété de manquer leur rendez-vous quotidien avec Pernaut mais comme ils n'y verraient que des gens se plaindre des intempéries...

L'acceptation et la reconnaissance de cette fatalité aux conséquences bien mineures au regard du vrai malheur leur donne une certaine philosophie dont notre société devraient peut-être un peu s'inspirer. Mais "prendre le temps de regarder et de penser" n'est l'adage que de ceux qui ont conscience de LA valeur, pour les autres, ce n'est pas encore l'heure...
Alors si tu es d'accord avec ça, clique sur le bouton rouge (et mets les watts):
http://www.machine-a-pets.com/?referer=effiliation_machine_ida1395024025 sinon relis :-)

Jo des sources - bili-bili-bili


10 mars 2010

confessional

"ça fait 2 ans que je suis un petit con... j'ai fait beaucoup de conneries!" confesse Brian Joubert à l'issue de sa décevante prestation.
"J'ai été infidèle, j'ai eu des liaisons, j'ai trompé. Ce que j'ai fait n'était pas acceptable et j'en suis le seul responsable" annonce Tiger Woods sous des sourcils généreusement circonflexes.
"Je ne suis pas l'arbitre mais si j'ai blessé quelqu'un, je m'en excuse" Thierry Henry - contortionniste"
Je sens cette fois que je vous ai directement blessé et j'en suis désolé. Je peux juste vous demander de m'excuser". Chris Brown après avoir une nouvelle fois cogné Rihanna.

"excuses publiques" dans Google.

Avant qu'Helmut Fritz ne s'inspire de ce tissus de conneries pour un prochain single à succès, on devrait remercier la considération des auteurs de ces confessions "authentiquement sincères" envers notre personne, nous les témoins (forcés!) de leurs confessions. Pour ma part, glorifié par cette nouvelle fonction que je ne soupçonnais pas, je suis tenté de les signer d'un signe de croix et les absoudre de leurs pêchés. Dans le prétoire de la vertu, les magistrats et curés ne seront plus les maîtres de la décision juste, ils devront dorénavant compter sur nous ! Sus au maléfisme et en avant vers la rédemption !!

Jo - like Laure M.

ps: petite parenthèse avec le rapport de JP Delevoye, médiateur de la République : "La société française est fatiguée psychiquement... le chacun pour soi a remplacé l'envie de vivre ensemble". Merci Jipé mais tu sais, on roule sur la route, on va au supermarché et on a été au ski ; on est déja au courant.




22 février 2010

cantu

"le niveau des textes est au bord du délit culturel... ça c'est des vers de mirliton non homologués... de la revente de niaiseries en stock..." jetait Eric Naulleau à la face de Francis Lalanne lors d'un show cathodique dans lequel il répand abondamment sa notion du jugement.

Indépendamment de la situation irrévérencieuse (qui aurait pu avoir comme conséquence la marque de ma semelle sur la joue de ce chroniqueur si j'avais été à la place de l'invité), il n'a pas tort dans son raisonnement simpliste à propos de "l'art mineur". De même un tableau, un livre, un mets ou un film, qu'elle soit moderne ou contemporaine, la création artistique est par définition l'opportunité offerte de conter une histoire. Pour des raisons de préjugés simplistes, certains ont du mal à régler la parabole de leur l'esprit et enferment leur réflexion en dénigrant ce qui ne colle pas à leur caste. "On ne dit pas c'est pas bon, mais plutôt je n'aime pas" tentait pourtant d'inculquer Super Nanny...

Aujourd'hui, You Tube et Dailymotion sont les gardiens virtuels d'une formidable discothèque qui englobe les chansons que notre mémoire a conservé. Et bien plus encore! Equiper son ordi d'un kit d'enceintes de bonne qualité me paraît être le minimum d'investissement pour apprécier la quintessence de ce qu'internet met à notre disposition, après il n'y a plus qu'à se laisser aller...

Oui c'est vrai Mr le critique littéraire, il n'y a pas forcément de rimes philosophiques dans l'écriture de chaque chanson, mais s'abandonner à un peu de légèreté à l'écoute de celle-ci peut stimuler les neurones pour s'inventer une histoire :
http://www.youtube.com/watch?v=YVZYychHL8E
Je l'ai aimée dès que je l'ai écoutée, c'était il y a une quinzaine d'années et elle me fait toujours le même effet. Indépendamment de la composition, cet exceptionnel picking n'a à ma connaissance jamais été égalé malgré les multiples interprétations d'artistes confirmés.
Pour info ou rappel, le compositeur serbo-croate Goran Bregovic fit appel aux Corses Chjami Aghlalesi et à la chanteuse israëlienne Ofra Haza pour interpréter le générique de fin de "La Reine Margot", si c'est pas un joli mélange interracial ça ? (taper "elohi" dans Youtube)

Jo - récepteur

2 février 2010

arrête ton cinoch'

"IL" n'a pas lésiné sur le nombre de figurants ni sur le catastrophisme du scénario.
"IL" y a mis les moyens aussi.
"IL" n'a pas eu besoin de faire appel à des fonds faramineux car l'argent n'est pas sa mire.
"IL" n'a eu qu'à faire "clic" et ça s'est produit.
Et pas besoin de lunettes 3D pour le visionner.

Non, ce n'est pas James Cameron et les 500 millions de $ engloutis dans la production d'un film pour divertir le monde avide d'émotions surnaturelles (et qui par effet de levier va rapporter quelques 1.620 milliard de dollars).

Non, "IL" est encore plus puissant.

Au jeu des records d'entrées dans les salles sombres, "Chine" a fait 65 000 en 2008, "Tsunami" 230 000 en décembre 2004, on parle de 200 000 pour le dernier évènement, et bien-sûr + à venir. Par contre, niveau Golden Globe et Oscars, j'crois qu'y a rien...


Au-delà du ton sarcastique inspiré pour ce petit billet d'humeur, j'ai toujours du mal à saisir le décalage et la décadence de ceux qui amassent bien plus qu'ils ne pourront jamais dépenser, qui déménagent pour ne pas avoir à partager, qui placent pour que leurs biens continuent à travailler, et ceux qui n'ont rien et sur lesquels ça tombe.
Si je pouvais chuchoter dans l'oreille de "IL", je sais où je dirigerais les "clics".

A l'heure de la rédaction de ces lignes, soit 6 jours et demi après, il y a des petits garçons, des petites filles, des mamans, des papas, des amis, des fiancées, des frères qui sont vivants et en bonne santé. Qui entendent et qui attendent dans une petite cavité sous le béton, qui parlent encore et qui espèrent mais qui ne pourront être sauvés. Pourtant ceux-là n'aspirent qu'à l'essentiel.

Putain, des fois "IL" déconne quand même...

Jo - glue-cause

20 janvier 2010

flash mob

En 25 ans de carrière, Oprah Winfrey a dû en voir d'autres, et pourtant...


Jo - move it !



15 janvier 2010

mais qui ?

...se soucie de nous ? Pas vous !

Comme les nanas qui partageraient bien quelques minutes "chaleureuses" avec des frimeurs archétypés machos, je laisse sans complexe ma fierté de mâle de côté et me jette dans la fosse pour l'encenser. Il pourrait être ridicule avec ses Ray-Ban, son cuir et son Cohiba mais c'est avec délectation que je me laisse embarquer dans son jeu de mec, et il le joue à fond le bougre. Comme pour ne rien oublier à lapanoplie, il s'affiche avec un cigare fraîchement allumé sur toutes les photos d'interview, à se demander d'ailleurs comment il ne s'est pas encore cassé la gueule dans les backstage avec ses lunettes fumées mais il est là, on se marre et le jeu est bon.

Rock, il va la jouer "rock" prévient-il, celui qui s'acharne à prôner la glande s'est quand même monté un véritable studio de répèt' dans son village de Balagne pour ne pas décevoir le public de sa tournée, c'est ce que j'apprécie chez les hommes de cette génération, ils ne craignent plus de montrer leur sensibilité. Et s'il a choisi de rejouer le concert de 1993 sans réelle nouveauté, c'est peut-être pour freiner un peu le temps.

On va d'ailleurs le prendre pour partager ces instants Mister Dutronc, merci de nous les proposer, d'ailleurs en y songeant je vais enflammer une vitole et me laisser envoûter lentement...

Jo - volute
13 janvier 2010

les bons voeux


Une bonne année, je souhaite une bonne année à :
- Clotilde Reiss (prisonnière de l'absurde),
- Florence Cassez (prisonnière de la magouille),
- Nikos Agliagagas (prisonnier de la bêtise).

Je souhaite une bonne année :
- aux courageux opposants iraniens,
- à ceux qui, à tous niveaux, oeuvrent concrètement pour le bien,
- à Besancenot le postier rigolo.

J'aimerais souhaiter une bonne année :
- aux mamans qui pleurent leur enfant accidenté cette nuit et celles à venir,
- aux enfants auxquels les parents manquent,
- à ceux qui ont mal, à ceux qui ont peur,
- et puis à Berlusconi aussi parce-qu'une agression physique ça fait mal à la tête et au coeur.

Je souhaite une bonne année à ceux qui me lisent en soulignant votre mérite à me subir au long de l'année (d'autant que je n'ai pas l'intention d'arrêter), à ceux que je vois, à ceux que je vois moins mais la pensée est toujours là. PACE E SALUTE !

Jo - essentielophile

bon coup






Pas besoin de bien grand chose pour le réaliser, mais réaliser que pas grand chose ça peut faire du bien, en voila un besoin ;-)




Bon, on méditera sur cette phrase (qui me sort de je ne sais où) pendant la cuisson, hein ? Pour l'heure, y a plus marrant à faire.


Ingrédients :
- une vieille poêle trouée (investissement à long terme d'autant qu'elle se loge facilement dans un coffre de voiture ou sous la selle d'un scooter (plus chiant déja)),
- un barbecue ou des grosses pierres posées par terre,
- du bois ramassé ça et là,
- quelques poignées de châtaignes d'Ardèche ou de Corse achetées chez le primeur du coin,
- des allumettes,
- un couteau,
- et un bon vin rouge boisé.

Réalisable sur une terrasse, un balcon, dans un jardin ou la nature, c'est un moment de saison dont il faut profiter.Laisser quelques bonnes minutes entre les phases suivantes :
1. déboucher la bouteille et laisser décanter après avoir goûté,
2. ouvrir les Corses des châtaignes avec le couteau et les déposer sur la braise,
3. boire un coup,
4. placer ses mains autour du feu pour se réchauffer,
5. retourner les châtaignes,
6. remplir le verre,
7. méditer sur la phrase en préambule à ce billet,
8. boire un coup,
9. retourner les châtaignes,
8. s'éloigner un peu du feu parce-qu'il commence à faire chaud,
9. se bercer un berre,
10. retourner les châtaignes,
11. ramasser celles qui sont tombées dans la braise car les gestes se font moins précis,
12. souffler sur les doigts qui ont mis du temps à indiquer au cerveau que c'était chaud,
13. moire un gou et se rezerbir (oh merde! à godé..),
14. co-co-mmencer à banger, à à à brancher, àààà bouffer 2/3 châdaignes pour ébonger un peu l'estomac,
15. l'accompagner du bin mour édeindre le feu sur la langue,
16. rebourder les jadègnes,
17. recommencer le 11,
18. s'appuyer sur un arbre/un mur/une chaise, fo pas s'asseoir,
19. récupérer ces budains de jâdaignes noircies et di-diduber jusqu'à àààà dable,
20. moire le le le von de de la boudeille,
21. bouffer,
22. s'allonger sur le canapé, pour le rangement on verra plus tard...

Enjoy !
Jo - à poêle

NB : réalité inspirée d'une vieille histoire de dinde au whisky...

"nous"


femme sage



Bolimbo est aujourd'hui une jeune fille pleine de vie !

depart


29 septembre 2009

moules


9 septembre 2009

parapluie



1. Ce matin, je me suis réveillé avec cet air dans la tête.
2. Et puis sur le chemin du boulot, j'ai failli m'éclater comme jamais en scooter, la plus grande glisse de ma vie (pour rattraper ça, il ne pouvait qu'y avoir une force surnaturelle venue de l'Au-delà..).

Alors comme j'ai réchappé au 2, ben j'apprécie d'autant plus le 1.
J'apprécie particulièrement la version Fiori à condition de s'arrêter à son écoute, d'où la version grecque...

Jo - toujours vivant !

après la liste...


A l'heure où les artistes nantis conspuent ouvertement l'action d'Israël entre 2 soirées parisiennes folles (voir Gala, Voici...), que les journaleux des grands JT dirigent "leur" information avec "leur" impartialité, ou quand les politiciens français en mal de reconnaissance électorale font les têtes de cortèges des manifs pro-palestiniennes, un petit retour en pas-trop-loin-derrière, ça fait du bien à nos mémoires chancelantes...
Merci Mr Spielberg, mais ce personnage ambigu que vous nous présentez comme un héros, n'est-il pas magnifié pour toucher notre sensibilité et nous diriger vers votre pensée ?

L'Histoire répond d'elle-même : qu'est devenu Oskar Schindler après la Libération ?



"L'armistice est signé le 7 mai 1945, le cessez-le-feu entrant en vigueur le 8 à minuit. Avant d'abandonner ses fonctions, Schindler incite ses employés à la modération, en les remerciant pour leur coopération. Avecune habileté consommée, il félicite les gardes SS pour leur comportement exemplaire, leur ôtant toute velléité de se battre. Ceux-ci quittent l'atelier sans protester et disparaissent vers minuit, laissant derrièreeux leurs armes. Après avoir remis à ses ouvriers des manteaux, chaussures et lainages stockés à leur intention, Schindler revêt une tenue de prisonnier et part avec Emilie en Mercedes. Huit volontairesl'accompagnent dans un camion chargé de nourriture, d'alcool et de cigarettes. Trois jours plus tard, un officier russe vient libérer Brinnlilz. Pendant ce temps, Schindler et sa suite gagnent successivementLinz, puis Nuremberg et Constance où ils sont remis aux autorités françaises. Après sept jours d'interrogatoire, les Français apprennent leur véritable identité, et leur étonnante odyssée.Mais entre-temps, les Russes ont confisqué l'usine de Brinnlitz et les Tchèques ont fait main basse sur les bijoux des Schindler. L'industriel, ruiné, ne peut plus compter que sur la protection et le dévouement deceux de ses employés restés en Allemagne et qui sont désormais sa vraie famille.Fort heureusement, la Commission d'entraide (organisation de secours international juif) vient à son secours. Au vu de sa situation désastreuse, elle lui fait don, en 1949, de 15 000 dollars. Schindler partalors pour l'Argentine avec Emilie et une demi-douzaine de familles juives amies. Etabli dans une ferme des environs de Buenos Aires, il tente de se reconvertir à l'élevage, mais fait faillite en 1957. Le couple se retirealors dans une maison de banlieue procurée par l'organisation juive B'nai B'rith. Après avoir travaillé pendant un an comme représentant de commerce, Schindler retourne seul à Francfortt et réussit à acheter unefabrique de ciment grâce aux dons de la Commission d'entraide et des anciens de Brinnlitz. Mais C'est un nouvel échec : l'affaire est mise en liquidation en 1961.Apprenant ses ennuis, les "Schindlerjuden" d'Israël l'invitent dans leur nouvelle patrie où il reçoit un accueil triomphal. A la demande d'Itzhak Stern, Jakob Sternberg et Moshe Beijski, le conseil d'administration de YadVashern examine le dossier Schindler et reconnaît officiellement sa courageuse action en faveur des Juifs. La municipalité de Tel Aviv lui rend un hommage solennel pour son cinquante-troisième anniversaire enapposant, dans le Parc des Héros une plaque attestant qu'il a sauvé de la mort 1 200 prisonniers. Dix jours plus lard, Schindler se voit décerner à Jérusalem le titre de "Juste". Il est invité à planter un arbre à sonnom dans l'Allée des Justes menant au mémorial de Yad Vashem (deux autres sont plantés en l'honneur de Julius Madritsch et du directeur de son usine de Plaszow, Raimund Titsch.)Schindler, démuni et démoralisé, s'est retiré dans un petit appartement de Francfort. Il passe chaque année plusieurs mois chez les survivants de Brinnlitz, devenus ses seuls soutiens moraux et financiers. Stern,Sternberg et Beijski harcèlent le gouvernement allemand pour que celui-ci verse une pension à leur ami. En 1966, le président Adenauer lui remet la Croix du mérite, et à partir de juillet 1968, Schindler perçoit unepension mensuelle de 200 marks. Employé par les Amis allemands de l'Université hébraïque, il collecte des fonds auprès de donateurs ouest-allemands et met sur pied un programme d'échanges entre jeunes israéliens et allemands.En 1972, soixante-quinze anciens de Brinnlitz font un don de 120 000 dollars pour que soit dédié à Schindler un étage du Centre de recherches Truman de l'Université hébraïque. Une salle de lecture abritera un "Livre de la vie" retraçant sa conduite et citant les noms de tous ceux qu'il a secourus.Cependant sa santé, déjà chancelante, ne cesse de décliner. Oskar Schindler meurt d'artériosclérose le 9 octobre 1974, à Francfort.Conformément à ses dernières volontés, il est enterré dans le cimetière orthodoxe de Jérusalem en présence d'une foule impressionnante et de nombreux "Schindlerjuden" venus lui rendre un ultime hommage"(source : http://cultes.ifrance.com/bioschindler.htm)

visit parisssss



Snow Patrol - Open your eyes

Le film a été réalisé en 76 par Claude Lelouch qui pilote himself sa Merco dans le matin parisien.
Entre vitesse et feux grillés, je suis évidemment séduit par la folie qu'entraine la créativité parfois... : http://www.youtube.com/watch?v=XtOPgRUoxSc

Jo - c'est biennnnn, internet.

fume

Glock.

Un Glock a été trouvé avant hier sur l'un des cadavres non identifié, déchiqueté et brûlé par une explosion dans un hangar de la plaine d'Aléria en Corse.

"Glock"

J'aime bien comme ce nom roule dans la bouche, ça commence en douceur et ça s'arrête brutalement. Efficacement.C'est une marque d'armes de poing fabriquées en Autriche. Elle a la préférence des "puissants" grâce à sa réputation de fiabilité, c'est le calibre qui ne s'enraye jamais. En Corse, on tue au 11.43 et on se défend au Glock, c'est comme ça.
L'ADN révèlera aujourd'hui ou ces jours-ci qu'il s'agit de Francis Mariani - 59 ans - pilier du grand banditisme corse et en cavale depuis 1 an.Il y a beaucoup de méchants dans cette équipe de "La Brise de Mer", c'est cette organisation qui a introduit le grand bandistisme en Corse dans les années 80. Alors que leurs prédécesseurs avaient choisi de commettre leurs méfaits sur d'autres continents et respecter leurs terres pour n'y réaliser que des investissements, ceux-ci sévissaient aussi sur l'économie locale.
On ne devient pas pilier d'une telle organisation sans faire du mal mais Francis Mariani était un cas atypique puisqu'à ma connaissance (et mes nombreuses lectures sur ce sujet), aucun fait sanglant sur d'innocentes personnes ne lui a été reproché. Son gang, c'était des braquages un peu partout sur la Côte d'Azur mais surtout des coups de grande envergure réalisés avec finesse et intelligence : UBS à Genève en 90 (125 millions de francs), hold-up en hélico en interceptant un avion en phase d'envol contenant un transfert Sécuripost (7 Millions de Francs) ou le passager clandestin dans la soute d'un avion transportant 6 millions de billets usagers pour la Banque de France. Ou encore son évasion par la grande porte de la prison de Bastia après que les géôliers aient reçu un (faux) fax de libération anticipée émanant du bureau du procureur d'Aix en Provence...
Je l'ai croisé quelquefois dans les paddock du sport auto et je dois dire que je n'étais pas insensible au charisme de ce personnage. Affable, détendu et doté d'un sacré sens de la rigolade, je retiendrai son accent de la montagne profonde et sa débauche de moyens dans le petit cirque du sport auto insulaire, notamment le mobil-home suramménagé pour reposer ses vertèbres alors qu'il participait à une course de quartier.
Agriculteur de profession (...), il vivait dans une bâtisse en pierre de 350m2 doté d'une Drop Zone (piste d'hélico) avec le kit intégral des fortunés. Une rumeur dit qu'il aurait payé un 4x4 tout neuf au petit berger du village, en remplacement de la merdique 4L qu'il aurait percuté alors qu'il roulait un peu vite sur la petite route qui mène à sa maison.
Et caetera...
Un coup en cavale, un coup aux aguets mais finalement jamais de tranquilité pour ceux qui ont choisi cette voie.
Il aura fallu mettre sacrément en confiance un tel roublard pour parvenir à l'attirer dans un guet-apens.

Jo - pistolet à eau

ps : ( une interview en rallye de ce personnage à la minute 3.50 de cette vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x6qaap_giraglia-95_auto )






Ici, un message posté  en réponse à ce billet :

terre inconnue


A un moment, Dany dit à Kad : "tu pleures 2 fois : une fois quand t'arrives et une fois quand tu r'pars".
L'un avait pris la peine -le temps- de s'ouvrir pour partager la vie de l'autre, une alchimie imparable avait alors opéré. Forcément, puisque le superflu ayant été mis de côté, l'homme est bon lorsqu'il se rapproche de l'humilité.
Pour son baptême de prime-time à 20h35, France 2 nous a offert cette notion du partage. Un invité de charme dans le summum de la respectabilité, ajouté aux commentaires doux et instructifs du non-moins sympathique présentateur. Et puis le vouvoiement d'Edouard envers Frédéric, j'adoooore. Les mots, les gestes de chaleur et d'attention reçus en retour de ce peuple étaient de toute beauté.
Au moment de la séparation, alors que TF1 nous en aurait fait un plan de 3 minutes, le réalisateur a eu la pudeur de nous suggérer subtilement cet instant d'émotion, j'ai un peu versé ma larme avec eux.
On était loin de ces imbéciles de français (sans majuscule sur ce coup, à la hauteur de la valeur que je leur donne) vus au JT de 13h ce jour, ceux qui fustigaient ADP de ne pas avoir construit précipitamment des hôtels aux abords des pistes gelées...


Jo - c'est bon quand la télé est grande

ps: nous étions 5.86 millions à apprécier ces instants.

boum

Cette nuit, j'ai participé à mon rallye fétiche en Corse dans ma vieille R5, c'était Sophie Marceau (jeune) qui était ma coéquipière.

Il est 11h50 et j'arrive pas à me réveiller.


http://www.dailymotion.com/video/x3ad7u_charlelie-couture-comme-un-avion-sa_music


Jo - boum boum

après madame Lambert

...Madame Aubert !
Bon, rien à voir cette fois-ci, cette dame est raffinée et distinguée dans son maintien et sa manière de s'exprimer.
Son fils lui a offert un appareil numérique et elle vient développer quelques photos photos : "ah tenez c'est lui là, il a pris ce cliché pour me commenter les explications du fonctionnement de l'appareil.

- ...mais c'est qui ce monsieur ? (je me permets car je l'ai reconnu)
- c'est Jean-Louis, mon fils,
- (moi, yeux d'ado) Waaaaaaaaa, ex-ce-llent ! lui dis-je, et lui pose des questions sur lui évidemment puisque je suis grave fan depuis 25 ans.
-(sentant qu'elle est à des kilomètres de ce style musical) : vous appréciiez ses chansons à l'époque de Téléphone ?
- oui bien sûr, mais c'est quelqu'un de très intelligent, vous savez ? Il aurait dû être avocat, on ne le voyait pas faire ça, c'est que son père était sous-Préfet de Paris ! "

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C'est con, dans son univers coincé, elle se moque que son fils nous ait donné autant de magie, qu'on soit des milliers à avoir acheté ses albums et qu'on soit encore des milliers à attendre un concert ; malgré son âge,c'est toujours son image à elle qui compte...
J'lui ai quand même dit que je connaissais par coeur tous les textes de la période Téléphone, et que les 2 adorables gamines qu'elle admirait sur une toile en expo sur le mur de mon magasin, et ben ce sont mes filles. Et que pas plus tard qu'hier soir, elles chantaient ce titre pendant que leur papa se prenait pour son fils à la guitare...

islam

« Un matin de novembre 2004, Théo Van Gogh se leva pour travailler dans sa maison de production, à Amsterdam. Il enfourcha son vieux vélo noir et partit sur la grande rue. Debout sous un porche, un Marocain l'attendait, armé d'un pistolet et de deux couteaux. Comme Théo descendait La Linnaaeusstraat, Muhammad Bouyeri s'approcha, sortit son arme et tira plusieurs balles sur lui. Théo tomba de son vélo, se releva, voulut traverser la rue, tituba et s'écroula. Bouyeri le suivit. Théo lui dit : « on pourrait peut-être discuter ? » mais Bouyeri tira à nouveau, quatre fois. Puis, avec l'un de ses couteaux, il lui trancha la gorge. Ensuite il posa une lettre de cinq pages sur sa poitrine et enfonça son second couteau pour la maintenir en place. La lettre m'était adressée. »

Dans « Ma vie Rebelle », Ayaan Hirsi Ali raconte sa vie depuis sa Somalie natale via son poste de Parlementaire en Hollande. Alors qu'elle était enfant, elle a vécu l'excision et autres violences au nom des traditions et des religions. Par sa force et son courage, elle a fait de sa vie un combat contre les hommes qui se réfugient sous des interprétations calamiteuses du Coran et de l'Islam, en fait ces hommes qui prônent la vertue en voilant les femmes pour ne pas être soumis à la tentation. Critères d'un autre temps mais bien présents dans nos rues d'aujourd'hui...
Ayaan a 39 ans, elle vit sous protection.
Je vous conseille ce livre qui nous en apprend un peu plus sur ceux dont il est probable que nous soyons amenés à combattre un jour...
Il ne s'agit pas de littérature ni d'un plagiat des "versets sataniques", juste une histoire vraie qui prend les tripes.

Théo Van Gogh (arrière petit-fils de) a payé sa faute d'avoir réalisé ce –médiocre- court métrage : http://www.dailymotion.com/relevance/search/van%2Bgogh%2Bsubmission/video/xgnkc_submission-part1-sub parce-qu'il croyait à la nécessité de combattre aux côtés d'Ayaan.


18 juillet 2008

Corsica

A l'orée des vacances d'été où beaucoup convergent vers une destination prisée, voici un hymne d'amour à sa terre chanté par Petru Guelfuccci (retourné depuis à son métier d'apiculteur après avoir porté sa voix jusqu'au Québec) pour apprécier avec humilité la diversité que les Dieux ont donné à ces lieux.

J'aime aussi les images qui accompagnent cette chanson, il me semble reconnaître chaque endroit, elles révèlent l'attachement que je porte -inconsciemment je dois l'avouer- à l'endroit où j'ai grandi et où mesfilles sont en ce moment.

Allez, petit cours de prononciation pour pouvoir tenir une conversation :



Corsica


"Dans un coin du monde,
il y a un lieu de tendresse
qui embaume mon coeur de pureté,
joyau merveilleux
ne cherchez pas de ressemblance
vous ne trouverez pas sa pareille
elle est unique, unique et chère
Corsica.

Il fait tellement envie
ce rocher
dans la mer,
trésor qui étincelle
sacré comme un autel.
Calme, douce comme une agnelle
généreuse et accueillante,
elle se révolte et se rebelle
si l'on méprise les siens.
Corsica."

11 juillet 2008

Chamfort

"En France, une femme meurt tous les 3 jours du fait de violences conjugales".

A elle seule, cette phrase devrait se passer de commentaires tellement l'énormité de son sens me paraît hallucinante, et pourtant elle mérite qu'on s'y attarde un peu puisque comme dab, tant que ça nous touche pas, on n'sent rien...

"On frappe moins sa femme (ou on porte moins plainte) en Auvergne que dans la région parisienne" dit encore cet article, encore un constat du malaise ambiant et dépressif qui s'empare de notre génération citadine.
L'accumulation de déceptions et de frustrations dûes en grande partie aux rêves de richesses -croissants au rythme où l'économie dégringole- fait disjoncter les plus faibles ; ils rejettent alors leur rancoeur sur leur ménage, seul repère stable subissant les variations de Richter.

Nouveau constat pessimiste qui n'est que l'énoncé des faits... A vouloir le meilleur, il est vital ne pas se tromper de combat.


"Tout homme qui, à quarante ans, n'est pas misanthrope, n'a jamais aimé les hommes" - Chamfort.

Jo - pile à l'heure...


9 juillet 2008