arrête ton cinoch'

"IL" n'a pas lésiné sur le nombre de figurants ni sur le catastrophisme du scénario.
"IL" y a mis les moyens aussi.
"IL" n'a pas eu besoin de faire appel à des fonds faramineux car l'argent n'est pas sa mire.
"IL" n'a eu qu'à faire "clic" et ça s'est produit.
Et pas besoin de lunettes 3D pour le visionner.

Non, ce n'est pas James Cameron et les 500 millions de $ engloutis dans la production d'un film pour divertir le monde avide d'émotions surnaturelles (et qui par effet de levier va rapporter quelques 1.620 milliard de dollars).

Non, "IL" est encore plus puissant.

Au jeu des records d'entrées dans les salles sombres, "Chine" a fait 65 000 en 2008, "Tsunami" 230 000 en décembre 2004, on parle de 200 000 pour le dernier évènement, et bien-sûr + à venir. Par contre, niveau Golden Globe et Oscars, j'crois qu'y a rien...


Au-delà du ton sarcastique inspiré pour ce petit billet d'humeur, j'ai toujours du mal à saisir le décalage et la décadence de ceux qui amassent bien plus qu'ils ne pourront jamais dépenser, qui déménagent pour ne pas avoir à partager, qui placent pour que leurs biens continuent à travailler, et ceux qui n'ont rien et sur lesquels ça tombe.
Si je pouvais chuchoter dans l'oreille de "IL", je sais où je dirigerais les "clics".

A l'heure de la rédaction de ces lignes, soit 6 jours et demi après, il y a des petits garçons, des petites filles, des mamans, des papas, des amis, des fiancées, des frères qui sont vivants et en bonne santé. Qui entendent et qui attendent dans une petite cavité sous le béton, qui parlent encore et qui espèrent mais qui ne pourront être sauvés. Pourtant ceux-là n'aspirent qu'à l'essentiel.

Putain, des fois "IL" déconne quand même...

Jo - glue-cause

20 janvier 2010